Post it 2025
- Avertissement
- cabo Verde: Bonne année 2025, sérieusement?
- Cabo Verde, ou quand le Gouvernement MpD persiste et signe à nier la réalité (2025)
- Donald Harkonnen a enterré la "Pax Americana", et après... (2025)
- Elisa Pinheiro (PAICV): enfin une politique au Cabo Verde qui ne ment pas, mais qui agit (2025)
- AVERTISSEMENT : Inforpress n'est pas Indépendant (2025)
- Art en Afrique: "Voir autrement" de Maureen Murphy (2025)
Avertissement
Cette section comprend tous nos post it rédigés en 2025, plus ou moins dans l'ordre chronologique, en fonction de ceux restés plus longtemps sur la page d'accueil.
Bonne lecture!
Christophe Chazalon
cabo Verde: Bonne année 2025, sérieusement?
- Charlotte Onfroy-Barrier, "A Davos, les grands patrons suisses louent les méthodes de Donald Trump", rts.ch, 2025/01/24, en ligne (web)
- Shona Murray, "Le Groenland est couvert par la sécurité collective de l'OTAN, déclare la ministre finlandaise", euronews.com, 2025/01/23, en ligne (web): c'est beau de rêver, mais que se passera-t-il si les USA quittent l'OTAN, l'UE partira en guerre contre Trump? On rigole.... ou quand les grands de ce monde montrent leur taux d'idiotie maximale... Savent-ils encore réfléchir?
- Fabien Jannic-Cherbonnel, "Droits de douane, Ukraine, Otan... Face à Donald Trump, l'Union Européenne cherche la stratégie à adopter, entre angoisse et pragmatisme", francetvinfo.fr, 2025/01/23, en ligne (web)
- Alice Galopin, "Investiture de Donald Trump: comment le président américain compte mener sa guerre commerciale contre le reste du monde", francetvinfo.fr, 2025/01/22, en ligne (web)
- anonyme, "Les États-Unis se retirent d'un accord sur la taxation des multinationales", rts.ch, 2025/01/22, en ligne (web)
- anonyme, "Panamá queixa-se à ONU das ameaças de Trump sobre o canal", expressodasilhas.cv, 2025/01/22, en ligne (web)
- anonyme, "Donald Trump ordena retirada dos Estados Unidos da OMS", expressodasilhas.cv, 2025/01/21, en ligne (web)
- anonyme, "L'aide aux pays africain, première victime collatérale de Trump?", jeuneafrique.com, 2025/01/21, en ligne (web)
- Stefano Pongan, "Des dépenses de défense à 5% du PIB? L'exigence inaccessible posée par Donald Trump à l'OTAN", rts.ch, 2025/01/19, en ligne (web)
- Hanna Ziady, "Europe's welfare states are at risk. Trump could make the problem worse", cnn.com, 2025/01/19, en ligne (web)
- anonyme, "Retour de Donald Trump: pourquoi les juntes du Sahel pourraient y trouver leur compte", jeuneafrique.com, 2025/01/18, en ligne (web)
- Faustine Calmel, "Nous constations déjà les effets d'une administration plus amicale: aux États-Unis, le secteur pétrolier se réjouit du retour de Trump", francetvinfo.fr, 2025/01/18, en ligne (web)
- Mujib Mashal, "Trump's return has unnerved Wolrld leaders. But not India", nytimes.com, 2025/01/18, en ligne (web)
- Alayna Treene, "Trump privately expresses interest in visiting China", cnn.com, 2025/01/18, en ligne (web)
- Jessie Yeung / Hanako Montgomery / Junko Ogura, "Japan's elderly are lonely and struggling. Some women choose to go to jail instead", edition.cnn.com, 2025/01/18, en ligne (web)
- Eleonora Vasques, "Exclusif: l'UE prévoit de supprimer 80 bureaux de développement dans le monde", euronews.com, 2025/01/17, en ligne (web)
- anonyme, "En Chine, baisse de la population pour la troisième année consécutive", lemonde.fr, 2025/01/17, en ligne (web)
- anonyme, "Guerre en Ukraine: Kiev et Londres concluent un partenariat sécuritaire historique sur 100 ans", francetvinfo.fr, 2025/01/17, en ligne (web)
- anonyme, "Trump voudrait quiter l'OTAN: un cadeau à Poutine ?", radiofrance.fr, 2025/01/17, en ligne (web)
- anonyme, "Hors Europe, le monde ne voit pas d'un mauvais oeil le retour de Trump", courrierinternational.com, 2025/01/16, en ligne (web): les BRICS + sont optimistes !
- anonyme, "Dans son discours d'adieu, Joe Biden s'inquiète de voir une oligarchie s'emparer de l'Amérique", rts.ch, 2025/01/16, en ligne (web)
- Jade Grandin de l'Eprevier, "Défensive ou offensive? Les deux ripostes de Bruxelles face à Trump 2.0", lopinion.fr, 2025/01/16. en ligne (web)
- anonyme, "Investiture de Donald Trump: Jordan Bardella n'ira pas mais son groupe au Parlement européen sera représenté", lefigaro.fr, 2025/01/16, en ligne (web)
- anonyme, "La production d'électricité nucléaire va atteindre un niveau record en 2025 dans le monde", rts.ch, 2025/01/16, en ligne (web)
- anonyme, "Mark Rutte appelle l'OTAN à se préparer à la guerre", euronews.com, 2025/01/15, en ligne (web)
- Philippe Regnier, "Union Européenne: au lieu de lire Donald Trump entre les lignes, faisons nos devoirs !, exhorte le chef du gouvernement polonais", lesoir.be, 2025/01/15, en ligne (web)
- anonyme, "Pékin s'oppose fermement à l'interdiction américaine de véhicule connectés ayant des pièces chinoises", tv5monde.com, 2025/01/15, en ligne (web)
- Éric Chol, "Face à Elon Musk et Donald Trump, le grand silence de l'Europe", lexpress.fr, 2025/01/14. en ligne (web)
- Virginie Malingre, "Europe: la régulation du numérique à l'épreuve de l'offensive de Trump, Musk et Zuckerberg", lemonde.fr, 2025/01/13, en ligne (web)
- Katrin Bennhold, "A new age of American interference in Europe", nytimes.com, 2025/01/13, en ligne (web)
- anonyme, "La Chine enregistre un excédent commercial record, signe d'un déclin qui s'annonce", courrierinternational.com, 2025/01/13, en ligne (web)
- Jade Grandin de l'Eprevier, "Gilles Gressani: Trump et Musk voudraient remodeler l'Occident selon une logique impériale, et l'UE est le principal obstacle extérieur", lopinion.fr, 2025/01/12, en ligne (web)
- Alexis Buisson, "Elon Musk, influenceur en chef de Donald Trump", tdg.ch, 2025/01/12, en ligne (web)
- Alexandre Boudet, "Apple s'oppose aux géants américains qui stoppent les programmes diversité pour faire plaisir à Trump", Huffingtonpost.fr, 2025/01/12, en ligne (web)
- anonyme, "Après Musk et Bezos, Zuckerberg: le virage pro-Trump de la tech US", radiofrance.fr, 2025/01/11, en ligne (web)
- Aitor Hernandez-Morales, "Zuckerberg urges Trump to stop the EU from fining US tech companies", policitico.eu, 2025/01/11, en ligne (web)
- Emily Bell, "Trump, Musk and Zuckerberg have declared war on facts and truth. The pushback must start now", theguardian.com, 2025/01/11, en ligne (web)
- Catherine Feore, "L'Europe se prépare à une potentielle sortie des États-Unis de l'OMS sous Donald Trump", euractiv.fr, 2025/01/10, en ligne (web)
- Thomas Lorentz, "Hitler était un type communiste, socialiste, point final: l'échange lunaire entre Elon Musk et la cheffe de l'extrême droitre allemande", midilibre.fr, 2025/01/10, en ligne (web)
- anonyme, "Security, competitiveness, Trump: will 2025 be make-or-break for Europe ?", france24.com, 2025/01/10, en ligne (web)
- Chloé Ferreux, "Canal de Panama, Groenland, Canada... On vous expllique ce qui se cache derrière les velléités expansionnistes de Donald Trump", francetvinfo.fr, 2025/01/10, en ligne (web)
- Mathieu Hervé, "La liberté d'expression: les millardaires de la tech se prosternent devant Trump pour faire plier les Européens", sudouest.fr, 2025/01/09, en ligne (web)
- anonyme, "Déclarations de Trump sur le Groenland: les Occidentaux vent debout", liberation.fr, 2025/01/09, en ligne (web)
- anonyme, "Les gens doivent réellement se ranger derrière l'AfD: Elon Musk réitère son soutien au parti allemand d'extrême droite", lefigaro.fr, 2025/01/09, en ligne (web)
- Jamie Dettmer, "Trump's chaos agents descend on Europe - and squabble", politico.eu, 2025/01/09, en ligne (web)
- Chris Crowe, "Trade: BRICS expansion into payment systems poses threat to dominance of US dollar", ibanet.org, 2025/01/09, en ligne (web)
- Abdul Kadir Jailani, "Indonesia's entry into BRICS: reshaping the global legal order", thejakartapost.com, 2025/01/09, en ligne (web)
- anonyme, "Le silence prudent de l'UE face aux affronts de Donald Trump et Elon Musk", francetvinfo.fr, 2025/01/08, en ligne (web)
- anonyme, "Déclarations de Trump sur le Groenland: pas question de menacer les frontières souveraines de l'UE, avertit Jean-Noël Barrot", liberation.fr, 2025/01/08, en ligne (web)
- anonyme, "Vie privée, que voient les GAFAM sur vos photos ?", youtube.com, 2025/01/08, en ligne (web)
- anonyme, "Le Mexique se moque de Donald Trump et propose de renommer les États-Unis, l'Amérique mexicaine", Huffingtonpost.fr, 2025/01/08, en ligne (web)
- Robin Korda / Ariane Riou / Charles de Saint Sauveur, "Menaces d'annexion, ingérence politique, intimidations... Trump-Musk, le duo qui affole le monde", leparisien.fr, 2025/01/08, en ligne (web)
- Maxime Birken, "Le Canada rattaché aux États-Unis? Donald Trump et le parti de Justin Trudeau se répondent à coups de cartes", Huffingtonpost.fr, 2025/01/08, en ligne (web)
- Keren Lentschner, "C'est allé trop loin: pour plaire à Donald Trump, Mark Zuckerberg fait table rase de la modération et du fact-checking sur ses réseaux sociaux", lefigaro.fr, 2025/01/07, en ligne (web)
- anonyme, "Donald Trump veut renommer le golfe du Mexique, sans demander son avis à Mexico", Huffingtonpost.fr, 2025/01/07, en ligne (web)
- Vincent Gibert, "Meta: chez Facebook, l'influence de Musk et de Trump incarnée par ces nouvelles décisions de Zuckerberg", Huffingtonpost.fr, 2025/01/07, en ligne (web)
- anonyme, "Donald Trump veut s'accaparer le Groenland, à quoi joue son fils en visite dans ce territoire de l'Arctique", Huffingtonpost.fr, 2025/01/07, en ligne (web)
- anonyme, "Depuis décembre, les banques américaines quittent le navire de la Net-Zero Banking Alliance", geo.fr, 2025/01/07, en ligne (web)
- Francesco Fontemaggi / Valérie Leroux, "Macron veut coopérer avec Trump mais étrille l'internationale réactionnaire de Musk", tv5monde.fr, 2025/01/06, en ligne (web)
- Maxime Birken, "Stephen King imaginait les États-Unis en 2025 dans son roman Running Man et les ressemblances sont glaçantes", Huffingtonpost.fr, 2025/01/05, en ligne (web)
- Maxime Birken, "Joe Biden décore George Soros, Elon Musk tombe du côté obscur de la Force avec cette référence à Star Wars", Huffingtonpost.fr, 2025/01/05, en ligne (web)
- Maxime Birken, "Donald Trump reçoit Giorgia Meloni à Mar-a-Lago, une visite surprise (et très politique)", Huffingtonpost.fr, 2025/01/05, en ligne (web)
- Henri Clavier, "Ingérences politiques d'Elon Musk: il a l'impression d'être à la tête d'une forme d'Internationale de l'extrême droite", publicsenat.fr, 2025/01/03, en ligne (web)
- Sylvie Kauffmann, "The Trump year opens with an anti-democratic, anti-European offensive led by Elon Musk", lemonde. fr, 2025/01/03, en ligne (web)
- Lucie Robet, "Les IA peuvent désactiver leur système de surveillance", channelnews.fr, 2025/01/02, en ligne (web)
- anonyme, "Elon Musk devient Kekius Maximus sur X et reprend les codes internet de l'extrême droite", Huffingtonpost.fr, 2025/01/01, en ligne (web)
- Guillaume de Calignon, "Droits de douane: Trump exige des Européens qu'ils achètent plus de pétrole et de gaz américains", lesechos.fr, 2024/12/20, en ligne (web)
- Hannah Allam, "Democracy in America: Trump could hobble renewed fight against domestic terrorism, analysts warn", washingtonpost.com, 2024/12/06, en ligne (web)
- Spencer Feingold, "BRICS: here's what to know about the international bloc", weforum.org, 2024/11/20, en ligne (web)
- Fabien Escalona, "Avec le retour de Trump, quel avenir pour l'OTAN ?", mediapart.fr, 2024/11/20, en ligne (web)
- Richard Hiault, "Comment l'Europe peut riposter aux attaques commerciales de Donald Trump", lesechos.fr, 2024/11/18, en ligne (web)
- Amélie Zima, "L'OTAN à nouveau face à Trump: l'Europe doit montrer ses muscles, elle a aussi des moyens de pression", ifri.org, 2024/11/14, en ligne (web)
- anonyme, "Le tous au abris des dirigeants européens face au retour de Donald Trump", courrierinternational.com, 2024/11/14, en ligne (web)
- Armida van Rij, "Trump and his growing number of European allies threaten the European project", chathamhouse.org, 2024/11/11, en ligne (web)
- Chloé Hoorman / Philippe Jacqué / Elise Vincent, "Election de Donald Trump: mieux préparée qu'en 2016, l'OTAN s'apprête néanmoins à plonger dans l'inconnu", lemonde.fr, 2024/11/09, en ligne (web)
- Philippe Mabille, "Face à Trump, l'Europe bête à manger du foin !", latribune.fr, 2024/11/09, en ligne (web)
- Gregoire Lory / Sertac Aktan, "Is Trump's victory an opportunity or double-edged sword for Europe's far-right ?", euronews.com, 2024/11/08, en ligne (web)
- Andrew Higgins, "With Trump's victory, Europe's populist right sees return of a fellow believer", nytimes.com, 2024/11/08, en ligne (web)
- Sophonie Koboude, "Ce que la victoire de Trump va changer pour l'Afrique", jeuneafrique.com, 2024/11/07, en ligne (web)
- Martial You, "Elon Musk est-il devenu le vrai vice-président de Donald Trump?", rtl.fr, 2024/11/06, en ligne (web)
- Louise Nordstrom, "Les gardes-fous ont disparu: l'UE se prépare face à l'hypothèse d'une victoire de Trump", france24.com, 2024/10/27, en ligne (web)
- anonyme, "BRICS: evolving into a vehicle for inclusive multilateralism ?", isdp.eu, 2024/10/21, en ligne (web)
- Piotr Smolar, "Trump appears more extremist than ever in final campaing strech", lemonde.fr, 2024/10/17, en ligne (web)
- Paul, "Vie privée en ligne: se protéger des GAFAM et reprendre le contrôle de ses données", economie-news.com, 2024/10/13, en ligne (web)
- Riccardo Perissich, "Les extrêmes droites européennes parlent-elles la même langue ?", telos-eu.com, 2024/10/09, en ligne (web)
- Stewart Patrick, "BRICS expansion, the G20, and the future of World order", carnegieendowment.org, 2024/10/09, en ligne (web)
- Muqtedar Khan / Lucas Lima, "An expanding BRICS seeks to reform not replace the global order", thediplomat.com, 2024/07/16, en ligne (web)
- anonyme, "How Trump's proposed radical expansion of executive power will impact our freedoms", aclu.org, 2024/07/11, en ligne (web)
- anonyme, "Comment gouvernent l'extrême droite et la droite dure quand elles sont au pouvoir en Europe", courrierinternational.com, 2024/07/04, en ligne (web)
- Sandrine Morel, "A Madrid, l'internationale de l'extrême droite réunie par Vox [parti nationaliste espagnol] pour la campagne des élections européennes", lemonde.fr, 2024/05/20, en ligne (web)
- anonyme, "L'Europe régule les géants du numérique !", france.representation.ec.europa.eu, 204/05/16, en ligne (web)
- Jean-Marc Vigilant, "Européaniser l'OTAN: une utopie ou une évidente nécessité pour les Européens ?", iris-france.org, 2024/05/16. en ligne (web)
- Charles de Laubier, "DMA, DSA et futur DNA: la Commission européenne instaure un climat de défiance envers les GAFAM", editionmultimedia.fr, 2024/04/08, en ligne (web)
- Mario Holzner, "BRICS plus: new world order after the Pax Americana ?", wiiw.ac.at, 2024/04/08, en ligne (web)
- Philippe Mabille, "Thierry Breton: d'ici 5 à 10 ans, il y aura des champions européens du numérique", latribune.fr, 2024/03/28, en ligne (web)
- anonyme, "Donald Trump dit que ses menaces contre l'OTAN étaient une manière de négocier avec ses membres", lemonde.fr, 2024/03/19, en ligne (web)
- Marine Protais, "Entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA): les GAFAM fonti-ils preuve de mauvaise foi... au détriment des utilisateurs ?", latribune.fr, 2024/03/06, en ligne (web)
- Peter Baker, "Trump's NATO threat reflects a wider shift on America's place in the World", nytimes.com, 2024/02/15, en ligne (web)
- Clément Machecourt, "Les États-Unis pourraient-ils sortir de l'OTAN ?", lepoint.fr, 2024/02/14, en ligne (web)
- collectif, "Expansion of BRICS: what are the potential consequences for the global economy ?", banque-france.fr, 2024/02/13, en ligne (web): Bulletin de la Banque de France, n° 250 (2024/01)
- anonyme, "Je ne vous protégerai pas: s'il est réélu, Trump refusera de garantir la sécurité de l'OTAN", capital.fr, 2024/02/11, en ligne (web)
- Anne Applebaum, "La fin d'un monde, ou comment Trump pourrait tuer l'OTAN", heidi.news, 2024/01/06, en ligne (web)
- Piotr Bakowski, "United State: domestic violent extremism on the rise", europarl.europa.eu (European parliamentary research service (EPRS), 2023/10, en ligne (pdf)
- anonyme, "Les GAFAM et TIKTOK soumis à une législation européenne plus stricte pour limiter les pratiques anticoncurrentielles", lemonde.fr, 2023/09/06, en ligne (web)
- Maxime Recoquillé, "Digital Services Act: l'heure de vérité pour la Big Tech... et pour l'Europe", lexpress.fr, 2023/08/25, en ligne (web)
- Lucie Robet, "Vie privée: la Commission européenne veut faciliter les enquêtes sur les GAFAM", channelnews.fr, 2023/07/06, en ligne (web)
- Fabienne Schmitt, "RGPD: le coup d'accélérateur de Bruxelles contre les GAFAM", lesechos.fr, 2023/07/05, en ligne (web)
- Damien Leloup, "Cinq ans après le RGPF, des GAFAM ménagés par la CNIL irlandaise", lemonde.fr, 2023/05/14, en ligne (web)
- Mark S. Mizruchi / Raul Galan, "The Trump phenomenon and ridht-wing extremism: is Donald Trump a populist ?", in Business and populism: the odd couple ?, Oxford: Oxford academic, 2023/02, p. 39-58 (web)
- anonyme, "GAFAM: accord sur les transferts de données personnelles entre l'UE et les Étars-Unis", 20minutes.fr, 2022/03/25, en ligne (web)
- anonyme, "Libertés. Les GAFAM unis contre la nouvelle loi de protection des données à Hong Kong", courrierinternational.com, 2021/07/06, en ligne web)
- anonyme, "Les GAFAM échappent au RGPD, la CNIL complice", laquadrature.net, 2021/05/21, en ligne (web)
- Mathias Döpfner, "Il faut interdire le stockage des données personnelles par les GAFAM", lefigaro.fr, 2021/01/28, en ligne (web)
- anonyme, "Les GAFAM, une menace pour la démocratie?", radiofrance.fr, 2020/11/25, en ligne (web)
- Julien Lecot, "Trump et Pélin: bon compte, bons amis ?", libération.fr, 2020/10/21, en ligne (web)
- anonyme, "Le président américain Donald Trump estime qu'une ONU efficace doit s'attaquer aux vrais problèmes du monde", news.un.org, 2020/09/22, en ligne web)
- Laurent Flallo, "Le droit à la vie privée rempart ultime contre l'hégémonie des GAFAM", lesechos.fr, 2019/12/09, en ligne web)
- Seth G. Jones, "The rise of far-right extremism in the United States", csis.org, 2019/11/07, en ligne web)
- Gilles Paris, "Donald Trump à l'ONU: l'avenir n'appartient pas aux globalistes mais aux patriotes", lemonde.fr, 2019/09/24, en ligne web)
- anonyme, "Donald Trump, cet allié qui nous veut du mal", radiofrance.fr, 2019/06/06, en ligne web)
- Marie Roy, "Les GAFAM, nouveaux maîtres de la santé mondiale ?", Annuaire français de relations internationales, vol. XX (2019), p. 237-253 pdf)
- Pierre Crochart, "Les GAFAM trouvent les lois de protection des données trop strictes", clubic.com, 2018/09/27, en ligne web)
- anonyme, "En vantant son bilan, Donald Trump devient la risée de l'ONU", courrierinternational.com, 2018/09/26, en ligne web)
- anonyme, "Donald Trump veut réformer l'ONU pour la rendre plus efficace", rfi.fr, 2017/09/18, en ligne web)
- Klervi Drouglazet, "Donald Trump signe l'arrêt de mort de la vie privée en ligne des Américains", usine-digitale.fr, 2017/04/05, en ligne web)
- anonyme, "NYT: Trump questions US commitment to NATO", euractiv.com, 2016/07/21, en ligne (web)
- anonyme, "Peut-on parler d'une internationale de l'extrême droite ?", radiofrance.fr, 2015/12/03, en ligne web)
- La Chine va annexer Taïwan. Raison invoquée: "Une seule Chine" et l'Histoire. Raison réelle première: 80% des processeurs sont fabriqués à Taiwan, en particulier par TSMC. Dans la lutte pour la domination économique mondiale la Chine entend bien damer le pion aux USA, aussi bien pour l'IA que pour les voitures électriques, que pour les énergies renouvelables, que pour l'économie mondiale dans son ensemble. Et les "chips" sont centrales dans ces domaines. La Direction générale du Trésor français résume la situation comme suit: "Taïwan représente 63% des capacités mondiales de fonderie des semi-conducteurs et cette part de marché atteint 90% pour les systèmes les plus avancés (5nm). [....] TSMC est l'un des deux acteurs avec Samsung Electronics à produire en grande série des puces 5nm et le seul à développer les générations du 3nm (2022) et du 2nm (2024). Les systèmes avancés représentent 50% des revenus du groupe qui conserve à Taïwan plus de 90% de ses capacités de productioweb) Ces quelques chiffres sont assez éloquents en soi.
- Trump va trouver un accord avec Xi Jinping suivant lequel la Chine peut annexer Taïwan pour autant que les USA puissent annexer le Groenland (ou le mettre sous tutelle). Bien sûr la communauté internationale, l'EU et le Danemark en tête, va s'y opposer fermement en menaçant, blablabla... L'atout maître de Trump sera alors d'imposer un choix à l'EU: soit les USA "gèrent" le Groenland (en installant des bases militaires et une ambassade de taille), soit les USA quittent l'OTAN. Et l'UE n'a pas le choix. Sans les USA, l'OTAN s'écroule. L'OTAN c'est avant tout les USA (plus le Canada) et 30 pays européens, sans oublier la Turquie. Retirez les USA (et donc le Canada), et il ne reste que les pays européens... et la Turquie (qui de son côté souhaite aussi entrer dans les BRICS+ (on y reviendra)). Donc oui, l'EU protestera, etc. etc., mais au final Trump fera ce qu'il veut, ouvrant la voie à la prise de pouvoir des oligarchies et entraînant la fin de la démocratie à la sauce occidentale. Un plan qu'attendent depuis plus de 10 ans Vladimir Poutine et Xi Jinping. Pour rappel, la Chine ou la Russie estiment être des démocraties (sans liberté d'expression, avec répression des opposants, sans multipartisme, avec des camps de rééducation par la torture, etc.) Exemple ou preuve de nos propos: la guerre de Palestine-Liban actuelle. Benyamin Netanyahou a perpétré volontairement la mort de plus de 41'000 personnes, dont plus de 30'000 femmes, enfants, vieillards, malades, en l'espace d'une année, et ceci en bombardant écoles, hôpitaux, centres de réfugiés, et en tuant des centaines de journalistes et de personnels humanitaires volontairement, allant jusqu'à faire retourner les cimetières musulmans aux bulldozers web), détruisant plus de 70% du parc immobilier de la bande de Gaza et ce, à l'encontre de TOUTES, mais alors absolument de toutes les règles sur la guerre connue sous le nom de "Conventions de Genèweb). Soit disant pour lutter contre le terrorisme du Hamas, celui qui est devenu un salopard de l'Histoire, poursuivi par la Cour international de justice pour crimes contre l'Humanité et crimes de guerres web), ne souhaite qu'une chose: rester au pouvoir pour éviter la prison. Et cela est possible uniquement parce que le président des USA sortant, Joe Biden, le soutient. Ni plus ni moins. L'UE peut protester. Le monde peut protester. Rien n'y changera, rien tant que le président des USA dira "OK" (zéro killed, les 41'000 morts palestiniens ne compte pas). Et Trump ne fera pas autre chose que de suivre son prédécesseur, car l'Israël de Netanyahou, c'est l'ultra droite associée aux milieux évangéliques américains, donc l'électorat de Trump. Quant à la lutte contre le terrorisme, c'est une blague de l'Empire. Il n'y a aucune lutte, si ce n'est médiatique. En fait, les principaux financeurs *indirects" (LOL !) du terrorisme mondial sont le Qatar, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.web) Mais c'est pays sont aussi les principaux alliés des USA. web) Cherchez l'erreur ! Le terrorisme en Occident, c'est la peur qui fait voter les peuples très à droite, à l'extrême droite. Donc au final, c'est un plus pour l'oligarchie réactionnaire de la Finances qui gouvernent l'Empire. Car la politique d'extrême droite est la plus favorable à la Finance, celle qui permet aux riches d'être encore plus riches, en exploitant tout ce qu'ils veulent contre quelques millions dollars de retour pour les élections. "Je te soutiens dans ton enrichissement, tu me soutiens dans ma réélection au pouvoir". Et si cela ne suffisait pas, la migration des millionnaires vers les pays du Golfe apporterait de l'eau au moulin. En août 2024, le journal Les échos estimait que les Émirats Arabes Unis devraient attirer... 6'700 millionnaires en 2024, alors que la Chine et l'Inde devraient, elles, connaître une fuite, respectivement, de 15'200 et 4'900 millionnaires.web)
- Les BRICS+ vont gagner en puissance sur la scène diplomatique, car Trump va également jouer un de ses atouts auprès de l'ONU et des organismes gouvernementaux internationaux. Soit l'ONU suit SA vision autocratique "America first", soit les USA arrêtent leur financement qui se trouve être le plus important, soit 22% entre 2016 et 2018, contre 9,68% pour le Japon, 7,92% pour la Chine, 6,39% pour l'Allemagne, 4,86% pour la France etc.&nweb) Or, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, puis Afrique du Sud) sont apparus en 2009, pour s'élargir progressivement à d'autres "pays du Sud" ou en voie de développement et s'opposé à la toute puissance de l'Empire. La Turquie est le dernier postulant en date.&nweb) Or, à l'exception du Brésil et de l'Afrique du Sud, ce sont tous des pays autocratiques, autoritaires aux limites de la dictature, l'Inde de Modi étant, elle, à tendance fasciste.web) En 2024, avec l'ajout de l'Égypte, des Émirats arabes unis, de l'Éthiopie, de l'Iran", le groupe des BRICS+ représentent près de la moitié de la population mondiale et 35% du PIB mondial en valeur, contre 44% pour les pays du G7&nweb). Si les USA de Trump tournent et tendent vers la vision du monde des BRICS+, alors l'Occident n'aura plus que ses yeux pour pleurer sa grandeur coloniale passée et sa démocratie bienveillante perdue.web)
- Trump a tout a gagner à s'allier aux BRICS+ (en tout cas pour ce qui est du modèle de gouvernance mondiale): tout d'abord, Trump rêve du pouvoir des autocrates ou des dictateurs tel Kim Jung-un, voire même d'Hitler, même s'il a démenti deweb) Ensuite, ce nouveau lien diplomatico-économique lui permettrait de trouver un moyen de mettre fin à la guerre en Ukraine. Un coup de maître pour celui qui rêve de recevoir le Prix Nobel de la Paix. Ce dont à besoin l'économie américaine, c'est de conforter sa position en matière de numérique (des GAFAM+, aux "chips", en passant par les IA) et de maintenir sa domination sur l'économie mondiale. La domination sera facilitée par un rapprochement avec les BRICS+ au contraire d'une lutte acharnée contre les BRICS+. Et cela est important. La Chine est de loin le premier producteur de terres rares (37%), devant le Vietnam (20%), le Brésil et la Russie (15% chaweb) Or, les terres rares sont indispensables à la fabrication des produits numériques. Ce n'est pas pour rien que Trump s'intéresse autant au Groenland, rare région inexploitée de la planète qui "regorge de fer, de nickel, d'or et, surtout, de métaux rares"web) D'où la convoitise, en plus de la position géo-stratégique sur la route maritime du Pôle Nord.
- Mozilla est financé à hauteur de plus de 80% par.... GOOGLE ! web)
- Mozilla a supprimé fin octobre 2024 l'intégralité de son "advocacy division", soit sa division de playdoyer. web)
- les cartes de crédits et de débits qui espionnent chacun de nos achats ;
- les cartes de fidélités, encore plus intrusives et qui permettent de définir le profil très précis d'une famille et de ses membres, de leurs goûts, leurs préférences alimentaires, leur religion, leurs habitudes et passes-temps etc. ;
- les cartes de santé, type Carte vitale, ou compte numérique de santé qui conservent toutes nos données sensibles ou non et dont la protection et l'utilisation sont des plus obscures ;
- les cartes de transports (métro, bus, avions, etc.) qui mémorisent chacun de nos déplacement (lieux, durées, classes, fréquences....) ;
- les GPS présents dans toutes les voitures modernes qui enregistrent et analysent chacun de nos déplacements ;
- les smartphones qui, aujourd'hui non plus aucune limite d'intrusion dans la vie privée et sont si facilement piratables par des hackers, mais plus encore par les États, grâce, entre autre, au Pegasus israëlien !
- ah ! J'oubliais:... les réseaux a-sociaux !
Cabo Verde, ou quand le Gouvernement MpD persiste et signe à nier la réalité (2025)
- NA/ZS, "Ilha do Sal: professores com salários em atraso manifestam-se em frente à delegação escolar", inforpress.cv, 2025/01/24, en ligne (web)
- WM/HF, "São Nicolau: professores dizem estar a passar por situação difícil devido aos salários em atraso", inforpress.cv, 2025/01/24, en ligne (web)
- MGL/JMV, "Boa Vista: professores em Rabil suspendem aulas devido a salários em atraso", inforpress.cv, 2025/01/24, en ligne (web)
- anonyme, "São Nicolau: professores do ensino básico e secundário não recebem salários há quatro meses", anacao.cv, 2025/01/17, en ligne (web)
- Jorge Montezinho, "Professores cabo-verdianos queixam-se de atrasos nos salários e falta de segurança", expressodasilhas.cv, 2025/01/11, en ligne (web)
- André Amaral, "Sindicato dos professores exige esclarecimentos sobre falhas na previdência social", expressodasilhas.cv, 2025/01/08, en ligne (web)
- NA/HF, "Ilha do Sal: professores que leccionam na ilha pelo segundo ano exigem justificativas pelos atrasos no pagamento dos salários", inforpress.cv, 2024/10/07, en ligne (web)
- SR/AA, "Sindicato exige pagamento de quatro meses de salários em atrasos aos novos professores recrutados", inforpress.cv, 2024/05/09, en ligne (web)
- anonyme, "SIPROFIS diz-se preocupado com professores com salário em atraso e sem cobertura do INPS", anacao.cv, 2024/05/10, en ligne (web)
- anonyme, "SINDEP surpreso por falta de resposta para salários em atraso", santiagomagazine.cv, 2024/02/15, en ligne (web)
- TC/AA, "Sindicato denuncia situação difícil dos professores devido à falta de cobertura do INPS e atraso salarial", inforpress.cv, 2024/02/05, en ligne (web)
- ET/HF, "PAICV acusa Governo de obrigar professores recém-contratados a assinarem contratos precários e de deixá-los sem salarios", inforpress.cv, 2024/02/01, en ligne (web)
Donald Harkonnen a enterré la "Pax Americana", et après... (2025)
Donald Harkonnen est un bully, à l'image de son ancêtre dont la biographie a été écrite à merveille par le génial Frank Herbert. Et son association avec Putin Vador n'est qu'un leurre, une association de façade. Le maître des marionnettes Vladimir s'amuse comme un enfant. Il faut dire qu'avec toutes les informations brûlantes qu'il détient sur le Baron et ses fils, il a de quoi tirer sur les ficelles. N'empêche que Donald T. Harkonnen est et reste un bully. Or, si l'on en croit Jim Schutze et Larry Clark, il existe un moyen de se débarrasser d'un bully. Un et un seul moyen... Non, non, ce n'est pas de le tuer. Tuer une personne n'a que très rarement servi à la paix et au bien-être des peuples. Non, le seul et unique moyen, c'est de s'unir, car l'union fait la force.
Une désunion, c'est la victoire du Baron !
Que faut-il comprendre avec les actions grossières et provocatrices du président de l'Amérique actuel et son cabinet ? Tout d'abord, si le baron Donald T. Harkonnen est un bully doublé d'un crétin en apparence, toute son équipe ne l'est pas. Derrière lui, on trouve bien sûr le docteur Ellon Yueh, un grand génie assermenté au sceau du profit en dollars, mais plus encore, on trouve des individus doués d'une intelligence rare, sortis des plus grandes écoles avec les honneurs. Donc, non, la politique du Baron n'est pas "stupide". Elle vise un but très précis, suivant un organigramme très précis lui aussi et dont le motto est : "Make America Great Again" !
Revenons en arrière. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les USA sont devenus les leaders mondiaux, instaurant ce que l'on a l'habitude d'appeler la Pax Americana, une paix visant, selon la légende, à instaurer la paix dans le monde et surtout la démocratie libérale, au sein de laquelle les gens sont libres et égaux en droits, libres de choisir leur confession religieuse, libres de dire tout ce qu'ils veulent, etc. Le monstre "communiste" qui visait à faire chuter l'Empire n'est pas parvenu à ses fins, si bien qu'après 50 ans de lutte acharnée, on s'est dit que la démocratie libérale allait l'emporter. Que nenni ! C'était sans compter sur la réalité des faits. La Pax Americana a certes permis d'améliorer les conditions de vie de milliards d'individus dans le monde. C'est un fait inattaquable. Mais elle a dérapé en s'embarquant à très grande vitesse dans les sphères néolibérales qui, elles, ont pour but de rendre les riches toujours plus riches et de détruire la classe moyenne. Et là, ce fut un succès. Le plus étonnant et incompréhensible, c'est que la dite classe moyenne, au lieu de s'en prendre aux riches et très riches (comme du temps de la Révolution française), a décidé de soutenir le Baron Harkonnen qui leur promettait monts et merveilles, alors que c'est bien connu, le Baron est un menteur pathologique. C'est là que les médias sont encore et toujours coupables, car ce sont eux qui ont permis cela. Leur saturation de messages centrés sur les propos outranciers et grandiloquents du Baron Trompette a rompu l'équilibre des forces d'opposition. Les Jedis de la liberté n'ont pu, malgré leurs pouvoirs extraordinaires, venir à bout de ces messages qui tapissaient les murs, les écrans, la vie des gens dans tout l'Empire. Et le peuple a porté aux nues le Baron, leur nouveau leader, alors que ce dernier les détruisait dans leur intégrité quotidienne à petit feu.
Les alliés et vassaux du Baron ont eux aussi été trompés, tout autant que les autres grandes maisons qui, aujourd'hui encore, ont du mal à accuser le coup. D'autant plus que le Baron s'est associé avec le pire ennemi de la démocratie libérale et de la Pax Americana, à savoir Vladimir "Dark" Vador.
Inutile, ici, d'en dire plus. Le mal est fait. Reste à savoir comment lutter.
Une lutte unie ou la soumission au Baron, en attendant la Révolution
Donald T. Harkonnen, à peine de retour au pouvoir, s'est lancé dans des annonces provocatrices de conquêtes de terres libres (Panama, Canada, Groenland...) et d'augmentation des taxes abusives sur les importations. Qu'en est-il réellement ? Tout d'abord, ce fut le choc, puis la consternation, puis la réflexion a enfin été enclenchée. Était-ce du bluff ? Trump allait-il réellement mettre en action ces propos ? Qui pouvait savoir ?
Le Baron est un adepte invétéré de la confrontation. C'est un bourreau, avec ses proches, tout autant qu'avec ses ennemis. En fait, avec tout le monde. Seul compte le Baron pour le Baron. Sa pensée est géniale, le reste ne vaut rien. Sa réussite est exceptionnelle, le reste ne vaut rien. Sa renommée est sans limite, le reste ne vaut rien. Ses exploits sont légendaires (bien que non encore véritablement reconnus à leur juste valeur), le reste ne vaut rien. Bref, le seul être exceptionnel de tous les temps, mythique et indiscutablement le plus grand des hommes que l'Humanité ait connu est... le Baron. Point final pour l'infini.
Chez nous, on appelle cela un mégalomane. Qu'importe ! Mégalo ou pas, Donald T. Harkonnen est au pouvoir de l'Empire.
Ce qu'il faut savoir maintenant, c'est que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les USA ont vécu sur leur dette, consommant à outrance et imposant leurs lois aux marchés. Cette dette est possible, car elle est financée avec constance par l'UE, le Japon et la Chine en particulier. Or, après une longue réflexion et une écoute très attentive des propos et des idées du Baron et de ses sous-fifres intelligents, les spécialistes de la Résistance ont commencé à comprendre, et la Résistance est en passe de s'organiser. Qu'est-ce à dire ?
La dette américaine est financée par le reste de l'Occident et par la Chine. Cela veut dire que l'Occident et la Chine prêtent de l'argent contre un intérêt, à travers ce qu'on appelle des "obligations". La dette américaine est actuellement de 40 000 milliards de dollars. Elle doit augmenter de 5 000 milliards de dollars par année avec les décisions politiques du Baron. Or, plus la dette augmente, plus les taux d'intérêt augmentent. Les spécialistes de la Résistance ont compris que le but visé par le Baron Harkonnen Trompette était finalement tout à fait logique. L'augmentation des tarifs douaniers de 25 %, 50 % ou encore 200 % n'était qu'un leurre ayant pour but de remporter le bras-de-fer avec la Résistance en renforçant les négociations du côté du Baron. Ce dernier (sur conseil de ses sous-fifres intelligents, on l'a dit) souhaite en fait imposer au final à la Résistance de continuer à financer la dette américaine, mais, et c'est là le point le plus important, en baissant les taux d'intérêt de la dette américaine. Donc donner de l'argent pour la consommation des USA en recevant toujours moins d'argent en retour. Et pire encore, il semblerait que dans les tiroirs on ait une idée plus diabolique que celle-ci. Le Baron aimerait transformer par un simple jeu d'écriture les obligations de la dette en obligations centenaires, c'est-à-dire en obligations dont on ne pourrait pas demander le remboursement avant 100 ans ! Oui, vous avez bien lu : 100 ans. Autrement dit, le Baron souhaiterait imposer à la Résistance l'obligation de soutenir sa dette gratuitement. "Make America Great Again" aux frais du reste du monde. On se croirait au temps de César et d'Auguste, dans l'Empire romain, ou les vrais Romains recevaient de l'argent de l'État (congiaria), du pain et des jeux gratuits (panem et circenses), le tout aux frais des pays conquis. Heureusement, on sait tous comment s'est achevé l'Empire romain. Pas vous ?
Aussi, comment lutter contre Donald T. Harkonnen et ses idées inégalitaires s'il en est ? La réponse est très simple encore une fois : l'union. Tous les pays doivent lutter ensemble contre ses impositions, ses propositions malhonnêtes, cet impérialisme dictatorial. Tous les pays (moins quelques nihilistes corrompus genre la Hongrie d'Orbán qui ne devrait pas tarder à être remplacer lui aussi, il est vrai).
"Le dollar, votre monnaie, votre problème"
Vivre sur la dette est possible, car les USA détiennent le dollar, monnaie de refuge et de paiement sur les marchés mondiaux, imprimé à l'envi par les dirigeants du pays. Un certain démocrate du nom de John Connally, nommé secrétaire du Trésor en 1971, sous Nixon, avait eu une réplique qui fit sensation, face à une délégation européenne s'inquiétant des fluctuations du dollar : "Le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème !" Le Baron l'a reprise à son compte. Pour en faire une vérité, son but premier est de faire tomber l'Union Européenne (UE), car l'UE fait le même poids économique que les USA, c'est même un marché plus dynamique. S'il parvient à faire en sorte que les pays de l'UE ne répondent pas d'une seule voix, mais pays par pays, il gagne. Si ces pays s'unissent et s'opposent au Baron, ce dernier perd et non sans y laisser des plumes. Comme dans le film Bully de Larry Clark, c'est la seule manière de mettre à terre le Baron et sa soif de pouvoir hégémonique.
Mais on peut aller plus loin encore. "Notre monnaie, votre problème". Ok ! Soit ! Et si la Résistance faisait que "sa monnaie devienne son problème" ? Est-ce possible ? Oui, cela l'est. C'est complexe et probablement coûteux, mais faisable. Comment ? Toujours l'union. Le dollar est la principale valeur refuge, avec l'or, en temps de crise. L'euro gagne en force, mais si l'UE est déstabilisée pour cause de désunion, l'euro plonge. Donc il faut aller chercher ailleurs et penser différemment. Et le yen ? Totalement sous-évalué depuis de nombreuses années et un pays surendetté. Et le franc suisse ? La Suisse est un pays rassurant car très stable, mais le volume du franc suisse est trop faible pour contenir un refuge monétaire de niveau mondial. Alors quelle solution ? Là, il faut voir plus loin et penser différemment. Les USA et le reste des pays occidentaux formant l'Empire ont toujours (ou presque) été unis depuis la Seconde Guerre mondiale contre le reste du monde. Il faut dire que la France, le Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie sont d'anciens empires coloniaux qui, malgré les indépendances survenues dans les années 1960 et 1970, ont poursuivi leur mainmise sur les pays conquis. Or, aujourd'hui, la donne a changé. D'une part, Bully Trump crache sur les alliés de longue date de l'Empire. Et d'autre part, le Sud Global s'est fédéré, demandant une révision de la gestion mondiale. Autrement dit, très légitimement, le Sud Global veut non seulement une part du gâteau, mais en plus être de plein droit décisionnaire à part égale avec les pays de l'Empire. Ils ont gagné une manche avec le siège accordé à l'Union africaine au G20 en 2023. Mais la route est encore longue, car bien sûr l'Empire ne veut pas. Or, le Sud Global, c'est aussi les BRICS+, soit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, rejoints par l'Iran, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Indonésie, l'Éthiopie et tout prochainement la Turquie et d'autres pays du Sud. Soit au final la moitié du PIB mondial, plus de la moitié de la population mondiale. Ces pays sont certes tout sauf des paradis démocratiques, mais ils ont réussi à se fédérer et l'une de leurs envies est... de créer leur propre monnaie pour contrer le dollar.
Ça y est ? Vous commencez à comprendre ? L'union fait la force et en politique internationale, parfois il faut faire des efforts diplomatiques qu'on pense insurmontables. Le moteur des BRICS+, c'est la Chine, bien sûr, mais c'est aussi la Russie, soit Putin Vador... Ah ! Problème. Mais en est-on sûr ? Pure hypothèse : imaginons, je dis bien imaginons, que la Résistance décide, pour lutter efficacement avec le Baron Harkonnen Trompette, de se tourner vers de nouveaux alliés, de se tourner vers... les BRICS+ ! Mais pour quoi faire ? L'UE + les BRICS+ contre le Baron, celui-ci est mort (pas qu'on le tue physiquement, ce serait idiot et contre-productif), mais mort politiquement car il ne pourrait plus du tout assumer sa politique intérieure faite de promesses fallacieuses et de propos immondes. Si l'UE venait à soutenir (et elle le peut) la création d'une monnaie pour les BRICS (sur le modèle de l'euro), alors le dollar perdrait de sa puissance. Certes la Résistance y perdrait des plumes, car elle détient l'essentiel de la dette américaine avec la Chine. Mais si l'UE acceptait de jouer le jeu, les échanges pourraient se faire autrement qu'avec le dollar, donc en euros ou en monnaie des BRICS+, et Donald T. Harkonnen de boire la tasse très très salée pour le coup.
Problème ? Les Jedis doivent trouver le moyen non pas de tuer Dark Putin, mais de le faire changer de bord. Cela veut dire trouver un consensus pour régler le conflit en Ukraine et plus encore, réintégrer Vladimir Vador au sein de la communauté internationale, ce qui en fait n'est pas une difficulté majeure dans le monde de la diplomatie, on a fait bien pire. Créer une nouvelle monnaie est bien plus difficile et complexe, ne serait-ce que pour son intégration dans le nouveau système monétaire qui apparaîtrait.
Enfin, juste pour rebondir sur l'actualité des menteurs invétérés de la sphère Harkonnen Trompette : la France parlerait peut-être allemand aujourd'hui si les Américains n'étaient pas venus l'aider. Oui, c'est vrai, bien qu'ils soient venus assez tard. (web) Mais c'est oublier, abrutis incultes qu'ils sont, que les Américains seraient britanniques et que les USA n'auraient jamais existé si la France n'était venue soutenir leur indépendance. Petit rappel:
- 1776 : La guerre d'indépendance américaine commence. Les colonies américaines déclarent leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne.
- 1777 : La France commence à fournir secrètement une aide matérielle et financière aux Américains, bien que la France ne soit pas encore officiellement en guerre contre la Grande-Bretagne.
- 1778 :
- 6 février 1778 : La France signe le Traité d'alliance avec les États-Unis, reconnaissant officiellement l'indépendance américaine.
- Juin 1778 : La France entre officiellement en guerre contre la Grande-Bretagne, marquant le début de son soutien militaire direct aux Américains.
Conclusion
On ne le répétera jamais assez : l'union est la seule solution contre l'oppression. Toutes les dernières révolutions l'ont confirmé. Le seul moyen de battre le Baron Harkonnen Trompette et sa mégalomanie putrescente, c'est de faire front commun, même avec nos "ennemis" d'aujourd'hui. Après tout, les USA n'étaient-ils pas nos alliés d'hier ?
Elisa Pinheiro (PAICV): enfin une politique au Cabo Verde qui ne ment pas, mais qui agit (2025)
Comme nous l'avons déjà écrit à plusieurs reprises depuis que ce site web existe, bien que le Cabo Verde ait une loi qui impose un salaire minimum, nombre de salarié(e)s touchent un salaire inférieur. Et pire encore, les câmaras municipales elles-mêmes ne paient pas le salaire minimum à de nombreux employé(e)s, pas plus que la couverture sociale obligatoire de l'INPS (santé et prévoyance vieillesse). Une véritable honte s'il en est.
L'ancien président de câmara MpD, Anibal Fonseca, qui a tenu la câmara municipale de Porto Novo durant 8 années, avait avoué ce non-respect de la loi à plusieurs reprises. Mais la réalité est encore pire. Non seulement les employé(e)s étaient sous-payé(e)s, mais en plus, l'exécutif dirigé par Fonseca laisse une ardoise de plus de 1,18 million d'euros (130 mil contos) auprès de l'INPS.
De son côté, Orlando Delgado, ancien président MpD de la câmara municipale de Ribeira Grande de Santo Antão avait expliqué que si son équipe avait dû appliquer la mesure (à l'époque, 15'000 escudos de salaire minimum), elle aurait dû licencier 60% des travailleurs du secteur de l'assainissement.
Dans la plupart des pays, sauf peut-être à Marseille, en France, les personnes qui travaillent dans le domaine de la propreté et de l'assainissement sont les laissés-pour-compte du système, les pauvres qu'on sous-paie parce que de toute façon ils ne se plaignent pas, heureux déjà d'avoir un travail. C'est du moins ce qu'estiment celles et ceux qui les emploient. Or, ce sont bien eux qu'il faut aider en priorité et soutenir avec vigueur, car tout justement ce sont les plus démunis, les plus nécessiteux, les plus précaires, et encore une fois, généralement des femmes.
Alors, est-ce vrai que les présidents MpD ne pouvaient rien faire pour payer le salaire minimum obligatoire et légal à leurs travailleurs les plus bas dans les échelons des salariés de la câmara municipale qu'ils dirigeaient ? Preuve est aujourd'hui faite que non. Tout est question de priorité, comme le montre à merveille Elisa Pinheiro, un nom à retenir.
Sa décision est très clairement une décision hautement politique, mais c'est aussi très clairement une décision à but social majeur. Elle vise à soutenir les plus pauvres des travailleurs de l'administration publique, mais aussi à respecter le cadre légal, un des piliers fondateurs de toute démocratie. Si la loi dit : tout employeur doit payer le salaire minimum à la personne qu'il emploie, l'employeur doit le faire et plus encore, ce qui n'a pourtant jamais été le cas, l'État, par l'entremise de son Ministère du Travail, doit effectuer des contrôles et imposer aux délinquants contrevenants et alii de respecter la loi. Mais l'État, dirigé depuis 2016 par le Premier Ministre MpD, notre cher Ulisses Correia e Silva, avait semble-t-il d'autres chats à fouetter plus importants que ses confrères présidents MpD de câmara municipale, n'est-ce pas ? Oups ! Cherchez l'erreur.
Mais est-ce que cette annonce est une annonce à la cabo-verdienne, à la MpD oserais-je dire ? On annonce et puis, pfffuit ! Plus rien. Non ! Les salaires seront même augmentés rétroactivement sur les deux premiers mois de l'année. Une gageure. Et les employé(e)s concerné(e)s peuvent, elles, dire que 2025 est une bonne année : un salaire doublé et une assurance maladie garantie pour tous les membres de la famille. Bravo Mme Pinheiro ! Enfin des bonnes nouvelles dans ce monde malade.
On peut toutefois se demander comment cela est possible, car une telle décision a un coût et pas des moindres. La présidente de la câmara de Porto Novo a estimé ce surcoût à 9 100 euros (1 000 contos) par mois, une somme conséquente pour une câmara municipale cabo-verdienne, au budget 2025 estimé à 5,44 millions d'euros (600 mil contos), d'autant plus "que le Fonds de financement municipal (FFM), inclus dans le budget de l'État de cette année, ne couvre pas ce qui est réglementé dans le nouveau Plan de postes, fonctions et rémunérations (PCFR) en ce qui concerne ces travailleurs (que o Fundo de Financiamento Municipal (FFM), contemplado no Orçamento do Estado para este ano, não cobre o regulamentado do novo Plano de Cargos, Funções e Renumerações (PCFR) no que respeita a estes trabalhadores.)." Vous savez, ce merveilleux PCFR retoqué par le Président de la République (web), José Maria Neves, mais finalement imposé par force par notre cher Ulisses (web), et dont une partie des professeur(e)s ne veut toujours pas.
Alors comment réunir une telle somme ? La réponse est offerte, non sans causticité, par Carlos Bartolomeu, secrétaire permanent du Syndicat libre des travailleurs de Santo Antão (SLTCA) qui lutte depuis des années pour que cette décision soit prise. "En réduisant le 'gras' et en améliorant les services de collecte municipaux, il est possible de mobiliser nos propres ressources (“Cortando em algumas ‘gorduras’ e melhorando os serviços de arrecadação municipal, é possível mobilizar recursos próprios”, defende o dirigente sindical, numa alusão a gastos com gabinetes, viagens e alojamentos não prioritários)", affirme-t-il à A Nação, en faisant référence aux dépenses de bureau, aux voyages et aux logements non prioritaires. On y croit sans difficulté
En conclusion, un grand bravo à Elisa Pinheiro, très rare femme, pour ne pas dire trop rare femme à être à la tête de l'exécutif au Cabo Verde, ce qui est regrettable, car s'il y avait plus de femmes à la tête des exécutifs de l'archipel, le peuple pourrait peut-être enfin manger à sa faim et vivre sainement, avec encore moins de stress ! Mais Ulysses n'ayant pas fait un long voyage comme son homonyme, il reste figé dans sa vision patriarcale et réactionnaire d'un nombril trop égocentré. En novembre 2019, il se targuait de la votation positive sur la nouvelle loi sur la parité, annonçant clairement sur le site web du gouvernement (voir photo ci-dessous) : "Le Cabo Verde franchit une étape historique et se positionne comme l'une des démocraties les plus égalitaires au monde - Ulisses Correia e Silva (Cabo Verde dá um passo histórico e posiciona-se como uma das democracias mais igualitárias do mundo - Ulisses Correia e Silva)". (web) Ce n'était que du bluff et le monde ne s'y est pas trompé. En juin 2024, le Cabo Verde dévisse de 4 places dans l'Indice global sur la parité, soit en 41e position au niveau mondial et 6e pour l'Afrique subsaharienne. (web) Non content de cela, le gouvernement MpD, par l'entremise de son ministre de la Famille, se dit "insatisfait" de ce classement. La faute à qui ? Pas au gouvernement bien sûr. La faute à, nous citons, "la parentalité irresponsable, une des principales raisons de l'inégalité entre les hommes et les femmes". (web) Encore du bluff, du pipeau, du blabla politicien sauce MpD, rassurez-vous ! Pourquoi ? Pour deux raisons majeures et indiscutables : le MpD, au contraire du PAICV, n'a présenté... AUCUNE femme pour les présidences de câmara municipale lors des dernières élections. Cela pourrait être suffisant en soi. Mais non, notre cher Ulysses a fait pire depuis, eh oui ! Et il a clairement montré qu'il prend les électrices et les électeurs, et le reste des habitants du Cabo Verde pour des imbéciles. Lors de son remaniement ministériel en début d'année 2025, le Premier ministre a viré la quasi-totalité des femmes de son gouvernement pour les remplacer par... des hommes (dans 10 ans, il aurait choisi pour sûr des robot de Musk). Plus encore, il a expliqué (on n'y croirait pas tellement c'est beauf !) que la loi sur la parité qu'il a lui-même fait voter ne s'applique pas au gouvernement. Ses mots exacts sont : "Je dois expliquer que la loi sur la parité s'applique aux organes élus. Il n'existe pas de loi sur la parité concernant les organismes ou structures gouvernementaux, ou autres personnes directement nommées (Preciso explicar que a lei de paridade aplica-se aos órgãos eleitos. Não há lei de paridade relativamente a órgãos ou estruturas governamentais, ou outras que sejam de nomeação direta)". (web) Nous, on osera un troisième "cherchez l'erreur" ! D'une part, cela montre la totale mauvaise foi d'Ulysses Correia e Silva de manière évidente. S'il a effectivement raison, à plus forte raison il doit donner l'exemple et montrer à travers la nomination de ses ministres qu'il est pleinement pour la parité homme-femme ; s'il ne le fait pas (et il ne l'a pas fait), il crache sur SA PROPRE LOI. Mais pire encore, par cette assertion selon laquelle il insiste sur le fait qu'il n'y ait pas de loi sur la parité pour les personnes nommées dans un exécutif, il montre à quel point il a tort et qu'il n'a pas respecté la loi cette fois, pour le coup, concernant les élections municipales. Car les élections municipales, CE SONT des ÉLECTIONS, pas des nominations. Donc il devait en tant que chef du MpD imposer le respect de SA loi, ce qu'il n'a pas fait. Conclusion : la parité pour le Premier ministre du Cabo Verde, ça ne vaut rien. En parfait masculiniste (une tendance très actuelle il faut dire, à la mode chez certains groupuscules), l'homme dirige, la femme fait le reste, autrement dit... tout (ou presque, les enfants nécessitant encore père et mère pour naître au monde et ça, les hommes MpD savent bien faire) !
Aussi, nous, on n'est clairement pas d'accord et on maintient que les prochaines élections législatives verront une progression fulgurante du PAICV, à défaut d'un revirement drastique de la politique du MpD mené par notre cher Ulysses, et, on l'espère, des femmes au pouvoir ! Les vieux schnocks à la Trump (78 ans), Poutine (72 ans), Netanyahou (75 ans), Khamenei (85 ans), and Co qui tardent, malheureusement pour l'Humanité, à mourir (ou du moins à prendre leur retraite anticipée) et qui pourrissent la vie des gens, détruisent le monde avec leurs visions passéistes et rétrogrades, leur goût du pouvoir, de l'argent sale et des coups tordus, incapables d'évoluer, trop vieux pour suivre la théorie de Darwin. La Nature, les aurait déjà classé depuis belle lurette. Aussi, on ne le répétera jamais assez, une bonne fois pour toutes : place aux jeunes qui ont des idées, qui ont des rêves, qui ont un avenir, eux. Place aux femmes, car des femmes au pouvoir, c'est une chance plus grande d'avoir un monde plus serein, plus sûr, plus... efficace ! On le voit tous les jours à la maison, n'est-ce pas ? Qui cuisine mieux que maman ? Papa ?
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Pour notre part, nous éviterons désormais de renvoyer à Inforpress et, afin de garder une archive propre à notre site, nous effectuons systématiquement une capture d'écran des articles mentionnés dans nos post it, histoire de "ne pas oublier" ce qui a été dit ou écrit :-)
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Christophe Chazalon, 16/03/2025
Art en Afrique: "Voir autrement" de Maureen Murphy (2025)
Il n'est pas de coutume sur ce site de proposer des recensions ou des citations d'ouvrages, mais l'exception confirme la règle. La lecture de Voir autrement de Maureen Murphy, paru en 2022 aux Éditions de la Sorbonne, a fait tilt. Depuis le chapitre de Chris Marker intitulé « L'art noir », publié dans L'Afrique noire (Paris : Éd. Odé, 1952, p. 29-49), jamais un ouvrage ne nous avait autant plu et autant fait réagir. Pour la première fois depuis longtemps, enfin quelqu'un exprime clairement une pensée simple et logique, mais totalement ignorée, pire volontairement rejetée par les anciens pays colonisateurs de l'Empire Pax Americana, plus connus sous le nom de "pays occidentaux". Même lors de nos longues études universitaires en histoire de l'art, l'Afrique et ses 54 (ONU) ou 55 (UA) pays (casse tête du Sahara occidental oblige) étaient cantonnés à... l'histoire de l'Égypte ancienne et de cet « art nègre » si chéri des Dadas et autres Surréalistes, Picasso compris. Une honte résultante d'une absolue incompréhension du continent africain, de ses richesses créatives et artistiques. Voici pourquoi et comment, en quelques citations reprises à Maureen Murphy :
- "Les arts d'Afrique ne sont ni primitifs, ni premiers. Tradition et modernité sont des constructions historiques. Les arts d'Afrique, d'Océanie et des Amériques n'ont rien en commun si ce n'est le fait d'avoir été regroupés en un même lieu, pour incarner une perception eurocentrée de l'altérité. Évitez l'approche ethnique, privilégiez l'approche historique même si dans les faits et dans les salles, vous verrez des objets classés dans un présent atemporel qui ne rend aucunement compte de l'historicité des communautés, de leur mobilité, ou de la complexité de leurs histoires. L'art dogon, bambara ou sénoufo n'existent pas. // J'aimerais affirmer aussi, de concert avec Vumbi-Yoka Mudimbe (The invention of Africa: gnosis, philosophy, and the order of knowledge, Bloomington: Indiana University Press, 1988), que l'art africain n'existe pas en tant que représentation globale. C'est une construction historique, au même titre que l'idée d'Orient, mais qui, étonnamment, n'a pas fait l'objet d'un investissement critique similaire. " (p. 28)
- "J'étais convaincue qu'il fallait banaliser l'Afrique pour ouvrir les yeux, instaurer l'égalité pour déjouer les stéréotypes, toujours comparer pour comprendre et aller au-delà de la fascination provoquée par des étiquettes telles que tribal, animiste ou sans écriture. Les arts populaires ne sont pas le propre des primitifs. L'artisanat n'est pas le propre de l'Afrique. Le continent n'a jamais été replié sur lui-même, comme en atteste les objets. Or, contrairement à d'autres régions du monde (l'Amérique du Sud ou la Chine, par exemple), les arts d'Afrique furent systématiquement taxés de primitifs. [...] La partition entre une Afrique noire et animiste et une Afrique blanche et musulmane est bien trop simpliste. Elle continue pourtant de façonner nos approches, les rares enseignements qui sont consacrés à ce continent, ainsi que les collections des musées et les expositions qui s'y rapportent." (p. 30-31)
- "En Histoire de l'art, la question ne se pose même pas: l'histoire coloniale fait figure de grande absente, souvent rattrapée d'ailleurs par le contemporain. De plus en plus d'artistes puisent en effet dans ce monde des images pour questionner les rapports entre passé et présent. [...] L'effet d'étrangeté, voire de grotesque provoqué par ce procédé court-circuite le rapport au temps pour mieux faire ressortir le paternalisme, l'esprit de supériorité, la domination des corps." (p. 70-71)
On lira également avec intérêt et étonnement l'ouvrage dirigé par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Gilles Boëtsch, Sexe, race et colonies. La domination des corps du XVe siècle à nos jours (Paris : La Découverte, 2018), un classique quasi introuvable ou hors de prix, mais qui a le mérite de mettre en images (et quelles images !) la réalité brute des faits d'un monde qui persiste et signe à nier que l'Afrique n'est pas un continent uniforme et globalisé, mais un ensemble de 54-55 pays délimités arbitrairement par les « bons Blancs » à Berlin en 1885, pays qui tous avaient des cultures artistiques différentes avant cette date et qui tous, aujourd'hui, développent leur propre culture, leurs propres arts, leur propre créativité.
La fin de la Pax Americana lancée en début d'année par la bêtise crasse d'un fils à papa looser nommé Donald Trump aura-t-elle pour effet positif un regard enfin véritable sur ce qu'est l'Afrique et son histoire ? On l'espère. Malheureusement, avec des von der Leyen ultra-néo-libérales au pouvoir ou, pire encore, avec la montée des fascismes et des populismes de par le monde, rien n'est moins sûr. Aussi, aux Africaines et aux Africains de prendre enfin leur destinée en main et d'écrire LEUR HISTOIRE, celle passée tout autant que celle à venir ! Et le Cabo Verde n'y échappe pas.
Christophe Chazalon
Genève, le 24/03/2025