Manecas DUARTE
(1929 - 1982)

Biographie

Manuel de Jesus Monteiro Duarte, plus connu sous le nom de Manecas Duarte, est né le 18 janvier 1929 à Praia, et meurt le 21 août 1982.
Fils de Padre Francisco Duarte, il épouse Cármen de Santa Rosa, dite Milú Duarte, avec laquelle il a trois enfants.
Il est licencié en Droit à l'Université de Coimbra et devient délégué du procureur sur l'île de São Vicente, avant d'être muté en Angola au début des années 1960. Il exerce alors le métier d'avocat en compagnie de Maria do Carmo Medina.
Avec son frère Abílio, il est un des pionniers de la lutte pour l'Indépendance, sous l'égide du PAIGC, et tout deux écriront par ailleurs la proclamation d'indépendance du Cap Vert.
Après l'avènement de celle-là, il devient tour à tour président de la première Cour Suprême de Justice (Supremo Tribunal de Justiça), procureur de la République (1975-1976 / photo ci-jointe), conseiller du Président Aristides Pereira et premier président de l'Institut capverdien du livre (ICL) en 1976.

Le 17 février 1995, il reçoit, à titre posthume, la "medalha de 1a classe da Ordem do Vulcão" par le Président de la République, António Mascarenhas Monteiro, aux côtés de Eugénio Tavares, José Lopes da Silva, Pedro Monteiro Cardoso et Januario Leite. (web)
Le 21 mai 2009, la Câmara municipal de Praia a donné son nom à la principale rue de Prainha. (web)

Il occupe le siège n° 18 des Patronos / Imortais da Academia Cabo-verdiana de Letras, fondée en 2013.

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Oeuvres littéraires


Manecas Duarte, plus qu'un écrivain, est avant tout un intelectuel. Sa production littéraire est rare et clairsemée, et plus que tout "posthume", mais l'homme a eu un certain impact sur le monde politique et culturel dans les années 1960 à 1980.
Il débute avec la fondation du groupe Nova Largada, créé à Lisbonne en compagnie de Gabriel Mariano, José Araújo ou encore José Leilão da Graça.
Au Cap Vert, il participe, en retrait, à l'aventure de Seló, tout en publiant un premier article sur la capverdianité dans la revue lisboète Vértice, en 1950. Après l'Indépendance, il collabore à la revue Raízes, aux côtés d'Arnaldo França.
On ne lui connaît que deux ouvrages: Partes de fundador  et Caboverdianidade e africanidade, réédités en 1999 par Spleen Edições.

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Bibliographie


Oeuvres

  • Caboverdianidade e africanidade e outros textos, Praia: Spleen Edições, 1999, 141 p., 21 cm.
  • Partes de fundador: teoria das partes beneficiárias, Praia: Spleen Edições, 1999, 161 p., 21 cm.

Périodiques

  • "Breves notas sobre a literatura caboverdeana", Raízes, n° 21 (1984), p. 3-8
  • "Amilcar Cabral e a legalidade internacional: extracto", Voz di povo  (Praia), ano VI, n° 271 (1981), supl. p. II
  • "Cabral e a legalidade internacional", Raízes, n° 3 (06-09/1977), p. 3-24
  • "Caboverdianidade e africanidade", Vértice  (Lisboa), n° 134 (11/1954), p. 639-644

Recueils collectifs - Anthologies - Autres

  • "Documentos inéditos", in Manuel Brito-Semedo (ed.), Não há sol que morra na sombra do poente - Homenagem a Manuel Duarte, Praia: ICL, 2006, p. n/a
  • "O gato e o escuro: Mia Couto no ensino básico ou a reinvenção da língua portuguesa", in Pires Laranjeira / Maria João Simões / Lola Geraldes Xavier (ed.), Estudos de literaturas africanas: cinco povos, cinco nações, Coimbra: Novo Imbondeiro, 2005, p. 504-513
  • "Caboverdianidade e africanidade", in Pires Laranjeira (ed.), Negritude africana de língua portuguesa: textos de apoio, Braga: Angelus Novus, 2000, p. 35-40
A VERIFIER
  • Não há sol que morra na sombra de poente (?)

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Etudes critiques - articles


  • Vera Duarte, "Depoimento", África: revista do Centro de estudos africanos (São Paulo), número especial (2012), p. 247-298  (web)
  • s.n., "Nos ku nos. CMP dá nome Manecas Duarte à rua da Prainha", A semana, n° n/a (21/05/2009), en ligne (web)
  • Manuel Brito-Semedo (ed.), Não há sol que morra na sombra do poente - Homenagem a Manuel Duarte, Praia: ICL, 2006, 77 p.
  • Jorge Fonseca, "Partes de fundador: teorias das partes beneficiárias  de Manuel Duarte", Direito e cidadania, ano III, n° 7 (1999), p. 313-319
  • Gabriel Mariano, "In memoriam", Raízes, n° 17/20 (1981?), p. n/a  (web)

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