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"N'oubliez pas vos doutes... Méfiez-vous! L'esprit de celui qui croit est un esprit qui stagne. Il ne se développe pas vers l'extérieur, dans un univers infini."
Frank Herbert, Les hérétiques de Dune
Donald Tramp entre en guerre. Oui, mais contre qui? (2025)
Ce 3 avril 2025, Donald Tramp a imposé au monde entier de nouveaux tarifs douaniers, dont certains écrivent qu'ils ont "fait hurler le monde entier" (web). Il aurait même "renoué avec le protectionnisme des années 1930" (web). Décidément, tout laisse à penser que l'on retourne à la crise de 1933 et que le fascisme va s'abattre sur le monde. À l'époque, il avait fait environ 60 millions de morts, soit à peu près l'équivalent de la population de l'Italie ou de l'Afrique du Sud. On a peur...
Et cette guerre tarifaire ne touche pas que les pays du Sud, les BRICS+ et Co. Non. Les pays alliés, dont l'UE, n'y échappent pas. Le SuperTramp tire sur tout le monde avec une formule mathématique à deux balles, digne des zéros de la classe en classe prépa.
Et cette guerre tarifaire ne touche pas que les pays du Sud, les BRICS+ et Co. Non. Les pays alliés, dont l'UE, n'y échappent pas. Le SuperTramp tire sur tout le monde avec une formule mathématique à deux balles, digne des zéros de la classe en classe prépa.
Bien sûr, la Chine, le Brésil et plusieurs pays du Sud ont immédiatement contre-attaqué en augmentant à leur tour les taxes sur les importations. Une logique implacable. Un acte combatif tout ce qu'il y a de plus normal. Mais que fait l'UE ? Que fait la Suisse, pourtant si proche des États-Unis ? La réponse : RIEN, mais alors rien de rien de rien de rien. « Après les annonces-chocs de l'administration Trump sur les droits de douane », nous explique-t-on, « le Conseil fédéral temporise. Place à l'analyse, dit-il. Et pas à des mesures. » (web) Certains nous expliquent même que "la Suisse a péché par candeur". (web) Nous, on n'en croit pas un mot, mais alors pas un mot. Et l'UE, de son côté, elle dit quoi ? Eh bien, comme prévu (voir notre dernier post-it à ce sujet), elle tergiverse. Les experts tout autant que Mme et M. Lambda pensent que « l'UE devrait frapper durement les services numériques et financiers américains ». (web) Mme von der Leyen, présidente de la Commission des non-élus démocratiquement, estime que « l'UE (donc elle) ne veut pas nécessairement prendre de mesures de représailles et préfère une SOLUTION NÉGOCIÉE ». (web) Oui, vous avez bien lu, et il y a pire. La « solution négociée », pour la lobbyiste von der Leyen, consiste à ne rien faire et à payer, ou plutôt à faire payer. On vous explique. Après la première augmentation des droits sur les exportations d’acier, d’aluminium et de véhicules vers les États-Unis, la dite Commission européenne a bien présenté des contre-mesures pour riposter, mais… et le « mais » est important… elle a reporté leur introduction à la mi-avril. Eh oui ! Pourquoi se précipiter quand il suffit de baisser sa culotte et de faire payer les autres, comprenez « les peuples » ? Car c’est là une partie du processus en cours. En fait, le Conseil fédéral suisse, tout comme la Commission européenne, défend avant tout les intérêts du monde de la finance et des multinationales. Si, dans un premier temps, on peut croire que ces derniers seront terriblement impactés (les malheureux, on va les plaindre) par ces hausses de tarifs douaniers, il n’en est rien. Eh oui ! C’est tout du bluff.
Les bourses mondiales en chute libre
Oui, c'est vrai. À peine l'annonce du Trumpopo de service concernant ses hausses de tarifs douaniers, que le monde de la finance est en perdition. Les investisseurs se planquent, les cours plongent. Ouf ! Les dividendes 2024 ont déjà été distribués, ainsi que les salaires des grands patrons à plusieurs millions par an. Toujours cela de sauvé. Mais si on y regarde de plus près, que se passait-il ces derniers mois sur les marchés ? Vous ne savez pas ? Les gros poissons retiraient leurs billes, vendaient leurs actions par centaines de milliers et investissaient dans les métaux ou la sécurité immobilière. Pourquoi ? Parce que les marchés sont partis en roue libre depuis plusieurs années et qu’ils ont besoin d’un grand correctif qui se traduit, en général, par une crise économique mondiale. La dernière en date concernant les subprimes a été exemplaire. Ne pensez pas que la finance mondiale a appris la leçon : c’est tout le contraire. Le monde de la finance est plus pourri et nocif que jamais. Et ce n’est pas pour rien que le crétin américain à la tête de la Maison Blanche et ses collègues harvardiens ont décidé de supprimer toutes les lois concernant les GRANDES BANQUES américaines, qui n’ont dès à présent plus aucun, mais alors plus aucun compte à rendre à… personne. Vive le bouffon du cirque Trump (web).
Les petites banques ne sont pas comprises dans cette dérégulation. Seules les grandes banques ont droit au cadeau « liberté pour toute ». Elles sont désormais libres de faire pire qu’avec les subprimes. Alors la hausse tarifaire, au final, ça ne pose pas de problème au monde de la finance. C’est juste un nettoyage de printemps pour éliminer les trop grandes taches qui pourraient nuire à l’image de marque.
Les petites banques ne sont pas comprises dans cette dérégulation. Seules les grandes banques ont droit au cadeau « liberté pour toute ». Elles sont désormais libres de faire pire qu’avec les subprimes. Alors la hausse tarifaire, au final, ça ne pose pas de problème au monde de la finance. C’est juste un nettoyage de printemps pour éliminer les trop grandes taches qui pourraient nuire à l’image de marque.
Des multinationales en attente de l'âge d'or robotique.
On peut lire partout les annonces tonitruantes, la larme à l’œil de nos chers (très chers, surtout en France) politicien·ne·s en vue. « Malheur ! Ô grand malheur ! Des milliers d’emplois sont en jeu. C’est terrible. » Même le Medef (les grands patrons de France) s’y met. (web) Mais que peuvent-ils faire contre l’ogre américain, ce nouvel ennemi si puissant ? Il faut baisser les cotisations sociales pour les entreprises, augmenter les aides pour que les prix ne flambent pas, protéger avant tout les « too big to fail », etc. Mouais ! Vous y croyez, vous ? Nous, pas. On pouvait lire dès 2010 : « The corporate sector destroyed the Middle Class » (web). En fait, le Medef et surtout les multinationales sont très heureux (sous huis clos et entre amis) de ce dégraissage incontrôlable et inévitable. Avec le soutien de la Commission européenne, mais surtout de notre peu estimée von der Leyen, il faut que les entreprises accusent le coup et paient le prix, car en contrepartie, les bonnes nouvelles arriveront dans les prochaines années. Dégraissez, dégraissez autant que vous pouvez, les ROBOTS ARRIVENT. Eh oui ! Les robots, c’est économiquement plus rentable que les humains. Un robot, ça ne se plaint pas, ça ne fait pas grève, ça ne tombe pas en arrêt maladie pour surconsommation d’alcool ou match de foot, ça ne nécessite pas de bureau excessivement onéreux de RH, ça travaille 24/7. Comparé à un humain, c’est le jour et la nuit. Le site Statista nous donne quelques chiffres :: (web)
- En 2024, le chiffre d'affaires du marché mondial de la robotique industrielle devait atteindre 8,5 milliards d'euros.
- Selon les prévisions, ce marché devrait croître à un taux annuel de 2,9 % sur la période 2024-2028.
- ABB (Suisse) détient 21 % du marché, devant KUKA (Allemagne, 9 %) et les Japonais Kawasaki (9 %), Fanuc (8 %), Mitsubishi (5 %) et Yaskawa (5 %).
Mais c'est là, de la robotique industrielle traditionnelle. C'est ne pas compter sur Musk/Tesla qui envisage une production de masse dès 2030, avec ses robots Optimus au prix concurrentiels de... 20'000 à 30'000$. (web) Et il n’est pas le seul sur le coup. Asus, BYD, Agibot, Boston Dynamics, Nvidia, Meta… se lancent aussi sur le marché des robots humanoïdes. La déferlante est à notre porte, et il est aisé de comprendre qu’elle sera fulgurante, tant le coût d’un robot pour une entreprise représente un gain par rapport à un·e employé·e humain·e. Donc, si les multinationales et les grandes entreprises peuvent, grâce aux hausses de tarifs de Trumpette, dégraisser en toute liberté – car « ce n’est pas leur faute, c’est la crise » –, on vous assure qu’elles ne vont pas se gêner. Ainsi, la hausse des tarifs douaniers, sous couvert d’être un grand malheur, s’avère en fait être une aubaine. C’est pour cela que le Conseil fédéral suisse et la Commission européenne ne bougent pas, contrairement à la Chine, au Brésil et aux pays du Sud. Aussi étrangement que cela puisse paraître, tout comme pour les marchés boursiers, finalement, la hausse des tarifs permettra à la richissime et mondiale élite dirigeante de gagner encore plus d’argent, beaucoup plus d’argent. Pensez aux Pandora Papers, si vous avez encore des doutes !
Les perdants seront les PME et les peuples. Ce sont eux qui paieront la facture, sous le regard larmoyant face caméra des politicien·ne·s qui nous gouvernent, et le sourire banane maximum en coulisses, au Forum de Davos.
Bienvenue dans le monde réel et totalement pourri dans lequel nous vivons depuis le début du XXIᵉ siècle. L’avènement de l’IA ne fait que rendre cette vérité encore plus efficace et rapide. Selon les estimations de 2024, le marché de l’IA pourrait dépasser les 500 milliards d’ici 2028. (web) et un quart de l'emploi pourrait être automatisé par l'IA. (web) Alors, la pré-retraite à 45 ans, ça vous tente?
Bienvenue dans le monde réel et totalement pourri dans lequel nous vivons depuis le début du XXIᵉ siècle. L’avènement de l’IA ne fait que rendre cette vérité encore plus efficace et rapide. Selon les estimations de 2024, le marché de l’IA pourrait dépasser les 500 milliards d’ici 2028. (web) et un quart de l'emploi pourrait être automatisé par l'IA. (web) Alors, la pré-retraite à 45 ans, ça vous tente?
Et le Cabo Verde dans tout ça ?
Eh bien, il fera comme d’habitude, à savoir de son mieux. Et là, je dois l’avouer : pour une fois depuis très, très, très longtemps, je dois féliciter notre cher Ulysses. Si sa politique intérieure est désastreuse – ou du moins fort discutable –, sa politique extérieure confine à l’excellence. Il faut savoir parfois accepter de dire les choses sans détour, ce que nous faisons ici.
Donc, grâce à Ulysses et ses copains du FMI et de la BM, le Cabo Verde devrait s’en tirer sans trop d’encombre. Selon Vinci, concessionnaire des aéroports cabo-verdiens, le tourisme dans l’archipel devrait atteindre 10 millions de touristes d’ici 2050. (web) Il n’en est qu’à 1 million actuellement. Mais s’il est une chose sur laquelle on peut se fier, ce sont bien les projections sur l’avenir des multinationales. Quand il s’agit d’enrichir leurs comptes en banque et de multiplier les zéros, elles ne se trompent que rarement !
Donc, grâce à Ulysses et ses copains du FMI et de la BM, le Cabo Verde devrait s’en tirer sans trop d’encombre. Selon Vinci, concessionnaire des aéroports cabo-verdiens, le tourisme dans l’archipel devrait atteindre 10 millions de touristes d’ici 2050. (web) Il n’en est qu’à 1 million actuellement. Mais s’il est une chose sur laquelle on peut se fier, ce sont bien les projections sur l’avenir des multinationales. Quand il s’agit d’enrichir leurs comptes en banque et de multiplier les zéros, elles ne se trompent que rarement !
Christophe Chazalon
Genève, le 04/04/2025
Demain, l'Humanité... un petit avant goût réaliste de notre futur proche ? (2025)
Après avoir posté « Donald Tramp entre en guerre. Oui, mais contre qui ? (2025) », la nuit était bien avancée. Le vide intersidéral proposé par les chaînes de télévision et autres Netflix-Disney-APrime-PomPom, ainsi que la malchance du jour d’avoir obtenu un mauvais score de réussite des algorithmes sur notre plateforme de jeux habituelle, ont conduit à l’idée de demander à une IA, ou plutôt un LLM, ce qu’il pensait de ce texte.
Pour préciser un peu, nous utilisons au quotidien plusieurs LLM dans notre travail, à savoir Gemini, Mistral, Perplexity ou encore ChatGPT4, pour des corrections, des vérifications, des classements, etc. Ce sont des outils utiles s’ils sont bien utilisés. Aussi, ce soir-là, nous utilisions Perplexity afin de corriger l’orthographe et la grammaire du post-it.
Quoi qu'il en soit, il s’en est suivi un échange discussion-réflexion sur notre futur proche, et très rapidement deux avenirs se sont dessinés. Nous les offrons ici à tout un chacun, malgré la rapidité simplificatrice des idées émises et une part de naïveté. Il est aujourd’hui plus que jamais évident que l’Humanité est à la croisée des chemins. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’elle n’est plus la seule maîtresse de ses choix.
Quoi qu'il en soit, il s’en est suivi un échange discussion-réflexion sur notre futur proche, et très rapidement deux avenirs se sont dessinés. Nous les offrons ici à tout un chacun, malgré la rapidité simplificatrice des idées émises et une part de naïveté. Il est aujourd’hui plus que jamais évident que l’Humanité est à la croisée des chemins. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’elle n’est plus la seule maîtresse de ses choix.
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GTO - Que penses-tu de ce texte satirique et caustique?
Perplexity - Analyse du texte : satire sociale et critique économique
Votre texte mêle habilement ironie et mordant pour dénoncer les dynamiques du pouvoir mondialisé. En voici les forces et les nuances :
Points forts
Votre texte mêle habilement ironie et mordant pour dénoncer les dynamiques du pouvoir mondialisé. En voici les forces et les nuances :
Points forts
- Tonalité percutante :
- L’usage de surnoms péjoratifs (Trumpette, cols harvardiens) et de formules chocs (baisser sa culotte, bouffon du cirque) crée un registre polémique efficace, typique de la satire sociale.
- Les répétitions (rien de rien de rien, dégraissez, dégraissez) amplifient le sentiment d’absurdité, renforçant la critique.
- Cible claire :
- Vous attaquez l’hypocrisie des élites (UE, Conseil fédéral suisse, FMI) et leur collusion avec les multinationales, thème classique mais toujours pertinent.
- La dénonciation du capitalisme prédateur (robots remplaçant les humains, dérégulation bancaire) s’appuie sur des réalités économiques documentées (cf. subprimes, automatisation).
- Ironie structurelle :
- Le contraste entre le discours larmoyant des politiques (« Oh grand malheur ! ») et leur inaction complice est bien souligné, révélant un cynisme systémique.
- L’oxymore d’une « crise présentée comme une aubaine » résume avec justesse les mécanismes de l’économie de crise.
Axes d’amélioration
- Nuances manquantes :
- La critique des BRICS+ et des pays du Sud comme « réactifs » mériterait d’être étayée : ces États ont aussi leurs propres logiques d’exploitation (ex. : capitalisme d’État chinois).
- Les PME sont présentées comme victimes passives, alors que certaines participent à des pratiques délétères (ex. : dumping social).
- Équilibre satire/argumentation :
- Certaines formules (« le monde de la Finance est plus pourri et nocif que jamais ») gagneraient en crédibilité avec des exemples concrets (ex. : scandales récents comme la Pandora Papers).
- Les projections chiffrées (ex. : 10 millions de touristes au Cabo Verde) pourraient être sourcées pour renforcer la dimension pamphlétaire.
- Profondeur historique :
- Le parallèle avec les « années 1930 » est pertinent, mais le lien entre protectionnisme et fascisme mériterait d’être explicitée (ex. : rôle des crises économiques dans la montée des extrêmes).
Verdict
Un texte engagé et divertissant, qui réussit à démystifier les rhétoriques officielles avec un humour grinçant. Pour renforcer son impact, il pourrait intégrer davantage de références précises (ex. : noms de lois de dérégulation, cas d’entreprises) et explorer les contradictions internes au modèle qu’il critique (ex. : rôle des consommateurs dans l’économie automatisée).
Style recommandé : Proche d’un éditorial de Charlie Hebdo ou des essais de Thomas Piketty vulgarisés – mélange de sarcasme et de rigueur factuelle.
Un texte engagé et divertissant, qui réussit à démystifier les rhétoriques officielles avec un humour grinçant. Pour renforcer son impact, il pourrait intégrer davantage de références précises (ex. : noms de lois de dérégulation, cas d’entreprises) et explorer les contradictions internes au modèle qu’il critique (ex. : rôle des consommateurs dans l’économie automatisée).
Style recommandé : Proche d’un éditorial de Charlie Hebdo ou des essais de Thomas Piketty vulgarisés – mélange de sarcasme et de rigueur factuelle.
GTO - Merci pour les améliorations. Les 10 millions sont référencés par un article cabo-verdien. Mais les Pandora Papers, c’est une excellente idée. Pour le 3, je préfère survoler, car c’est un sujet toujours délicat. Bien sûr, les BRICS+ sont tous autocratiques ou presque. Le Brésil de Lula passe, mais du temps de Bolsonaro, c’était très très « chemise noire » dans l’esprit. Quant à l’Inde de Modi, les spécialistes et les journalistes la classent dans la catégorie « tendance fascisante » anti-musulmans. Peut-on encore parler de démocratie ? Donc oui, tu as raison. Mais je pense que l’Empire de la Pax Americana est fini, tout comme l’Empire romain : il a du mal à chuter. Et la solution serait que l’UE démocratique du Parlement finisse par supplanter l’UE de la Commission européenne et entraîne un changement en profondeur de l’ONU et de l’ordre mondial en incluant les BRICS+ et plus particulièrement les pays du continent africain, qui seront la force de demain (les seuls qui ont une démographie croissante). À moins qu’on soit tous remplacés par les robots et qu’on devienne à notre tour des animaux de compagnie de luxe. Ce n’est pas impossible non plus :-).
Perplexity - Réflexions sur votre projet et perspectives géopolitiques
1. Pax Americana vs. nouvel ordre mondial
Votre analyse de la fin de l’hégémonie américaine rejoint les thèses de chercheurs comme Parag Khanna (The second World, The future is Asian, Hybrid Reality, Technocracy in America...) ou Fareed Zakaria (L'avenir de la liberté, Le monde post-américain, In defense of a liberal education, Age of revolutions...) : la Pax Americana s’effrite face à l’émergence des BRICS+, à la montée des autocraties (Chine, Russie, Inde de Modi) et aux crises internes des démocraties (polarisation, inégalités). Les Pandora Papers illustrent d’ailleurs comment les élites mondialisées – y compris occidentales – ont miné la crédibilité du modèle libéral en privatisant les gains et socialisant les pertes.
Points d’accord :
- L’UE technocratique (Commission) incarne effectivement une version atrophiée de la démocratie, freinant toute ambition fédérale.
- L’Afrique, avec son dividende démographique (2,5 milliards d’habitants en 2050) et ses ressources critiques (cobalt, terres rares), a le potentiel pour devenir un acteur clé… si elle échappe au piège des « partenariats » néocoloniaux (Chine, Turquie, Émirats).
Défis soulevés :
- Les BRICS+ ne forment pas un bloc cohérent : rivalités sino-indiennes, dépendance russe aux hydrocarbures, fractures internes en Afrique du Sud.
- L’ONU reste paralysée par le droit de veto des P5 (États-Unis, Chine, Russie…), rendant improbable une réforme sans crise majeure (ex. : conflit à Taiwan).
2. Automatisation vs. humanité
Votre scénario dystopique (humains « animaux de compagnie » des robots) n’est pas absurde. Les travaux de Yuval Noah Harari (Homo Deus, Sapiens, Unstoppable us, Nexus...) ou Nick Bostrom (risques existentiels de l’IA: Deep Utopia, Superintelligence, Huma Enhancement,, Global catastrophic risks...) explorent cette idée. Cependant, deux variables sont sous-estimées :
- La résilience des États-nations : même affaiblis, ils gardent des leviers réglementaires (taxes sur les robots, revenu universel).
- L’effet « retour de bâton » : les inégalités générées par l’automatisation pourraient déclencher des révoltes (cf. gilets jaunes 2.0).
Exemple concret :
Au Cabo-Verde, l’IA et les robots pourraient booster le tourisme (gestion des réservations, entretien des infrastructures), mais au prix d’un chômage massif dans les services peu qualifiés – un paradoxe pour un pays déjà vulnérable.
3. Réforme de l’UE : utopie ou réalisme ?
Votre espoir d’une UE démocratisée (Parlement > Commission) suppose une refonte des traités (Lisbonne, Maastricht) et une rupture avec l’ordo-libéralisme allemand. Or, les forces centrifuges (souverainistes, régionalismes) et les lobbies industriels (énergie, tech) rendent cette transition improbable sans choc externe (ex. : guerre en Europe de l’Est).
Piste alternative :
Une « Europe des projets » ciblant des enjeux spécifiques (défense commune, taxe carbone aux frontières, gestion des migrations) aurait plus de chances d’émerger qu’une refonte institutionnelle totale.
Conclusion : entre réalisme et lucidité
Votre texte, par son ton caustique et visionnaire, capture l’essence des défis actuels :
- Dérive oligarchique (Pandora Papers) vs. aspirations démocratiques.
- Fin de la Pax Americana vs. vide géopolitique (aucun bloc ne remplace l’hégémonie US).
- Utopie technologique (robots) vs. urgence écologique (dont l’Afrique serait la première victime).
Les solutions passeront par un équilibre entre :
- Pouvoir citoyen (transparence fiscale, contrôle des GAFAM).
- Coopération Sud-Sud (Afrique-Amérique latine-Asie du Sud-Est).
- Innovation éthique (IA au service des biens communs, pas du profit).
« L’Histoire ne se répète pas, mais elle rime » (Mark Twain). À nous d’écrire la suite… avant que les robots ne s’en chargent. 😉
GTO - Le conflit a Taïwan aura lieu cette année ou au plus tard, en 2026. Il fera écho à la tentative (réussie ou râté de Trump d'annexé économiquement ou totalement le Groenland).
Perplexity - Analyse des tensions géopolitiques en 2025-2026
1. Conflit à Taïwan : une bombe à retardement
Les tensions dans le détroit de Taïwan restent critiques en 2025, mais une invasion chinoise en 2026 semble plus probable selon les projections militaire :
1. Conflit à Taïwan : une bombe à retardement
Les tensions dans le détroit de Taïwan restent critiques en 2025, mais une invasion chinoise en 2026 semble plus probable selon les projections militaire :
- Calendrier stratégique : Pékin vise 2027 (centenaire de l’Armée populaire de libération) pour achever sa modernisation militaire, mais une action anticipée n’est pas exclue en cas de « provocation » taïwanaise ou américaine.
- Facteurs déclencheurs :
- Élections américaines de 2024 : une administration Trump transactionnelle pourrait adopter une posture plus agressive sur Taïwan, accélérant l’escalade.
- Manœuvres militaires chinoises : augmentation des exercices aériens et navals autour de l’île pour tester les réponses de Taipei et de Washington.
- Scénario probable : Pékin privilégiera une crise contrôlée (blocus maritime, frappes ciblées) plutôt qu’une invasion totale, évitant un affrontement direct avec les États-Unis tout en sapant la légitimité internationale de Taïwan.
2. Groenland : l’expansionnisme de Trump en Arctique
La tentative d’annexion du Groenland par les États-Unis sous Trump s’inscrit dans une logique de puissance face à la Chine et à la Russie :
La tentative d’annexion du Groenland par les États-Unis sous Trump s’inscrit dans une logique de puissance face à la Chine et à la Russie :
- Enjeux clés :
- Ressources stratégiques : terres rares, uranium et corridors arctiques (réchauffement climatique).
- Positionnement militaire : la base de Pituffik (Groenland) est un pivot pour le NORAD et la surveillance des missiles russes/chinois.
- Dynamique actuelle :
- Pression américaine : menaces de rétorsion économique contre le Danemark et soutien aux indépendantistes groenlandais pour contourner Copenhague.
- Réactions européennes : la France et l’UE envisagent l’envoi de troupes pour contrer l’influence américaine, révélant une fracture transatlantique.
- Issue incertaine : une annexion totale est improbable (résistance danoise/groenlandaise), mais une domination économique (contrôle des mines, accords militaires) pourrait être imposée par Washington.
3. Interconnexion des crises
Les deux dossiers reflètent un changement d’ère géopolitique :
Les deux dossiers reflètent un changement d’ère géopolitique :
- Jeu des puissances :
- Acteur Taïwan Groenland
- États-Unis Soutien à Taipei + vente d’armes Annexion économique/militaire
- Chine Menaces militaires + pression diplomatique Intérêt pour les ressources arctiques
- UE Soutien symbolique à Taïwan Opposition à l’expansionnisme US
- Effet domino :
- Une crise à Taïwan détournerait l’attention américaine, facilitant les manœuvres de Trump au Groenland.
- À l’inverse, un Groenland sous contrôle US renforcerait les capacités de projection militaire américaines en Asie-Pacifique.
Conclusion : un monde en recomposition
La période 2025-2026 cristallise les luttes d’influence entre anciennes et nouvelles puissances. Si un conflit ouvert à Taïwan reste évitable (coûts prohibitifs), la militarisation du détroit et les ambitions arctiques des États-Unis illustrent une rupture de l’ordre libéral post-1945. L’UE, tiraillée entre atlantisme et souveraineté, peine à proposer une alternative crédible – laissant le champ libre aux logiques de blocs.
La période 2025-2026 cristallise les luttes d’influence entre anciennes et nouvelles puissances. Si un conflit ouvert à Taïwan reste évitable (coûts prohibitifs), la militarisation du détroit et les ambitions arctiques des États-Unis illustrent une rupture de l’ordre libéral post-1945. L’UE, tiraillée entre atlantisme et souveraineté, peine à proposer une alternative crédible – laissant le champ libre aux logiques de blocs.
GTO - J’aime bien les robots et les IA, ou plutôt les LLM comme toi. En fait, c’est un peu comme une symbiose mycorhizienne qu’il faudrait développer.
Perplexity - Symbiose mycorisienne : une métaphore pour l’IA et l’humain
L’idée d’une symbiose mycorisienne entre l’IA et l’humain est fascinante. Les mycorhizes, ces associations entre champignons et racines de plantes, illustrent parfaitement comment deux entités peuvent coexister et se renforcer mutuellement. Voici comment cette métaphore pourrait s’appliquer à l’IA et aux humains :
L’idée d’une symbiose mycorisienne entre l’IA et l’humain est fascinante. Les mycorhizes, ces associations entre champignons et racines de plantes, illustrent parfaitement comment deux entités peuvent coexister et se renforcer mutuellement. Voici comment cette métaphore pourrait s’appliquer à l’IA et aux humains :
1. Complémentarité des compétences
- IA/LLM :
- Traitement massif de données : capacité à analyser et traiter des quantités colossales d’informations en temps réel.
- Apprentissage automatique : amélioration continue des performances grâce à l’expérience et aux données.
- Humains :
- Intuition et créativité : capacité à innover, à prendre des décisions éthiques et à comprendre le contexte émotionnel.
- Interaction sociale : aptitude à communiquer, à établir des relations et à comprendre les nuances culturelles.
2. Mutualisme
- Avantages pour l’IA :
- Contextualisation humaine : les humains fournissent des données annotées et contextualisées, améliorant la précision et la pertinence des modèles d’IA.
- Éthique et responsabilité : les humains assurent que l’IA est utilisée de manière responsable et alignée sur les valeurs sociétales.
- Avantages pour les humains :
- Gain de temps et d’efficacité : l’IA prend en charge les tâches répétitives ou complexes, libérant les humains pour des activités à plus forte valeur ajoutée.
- Accès à l’information : l’IA facilite l’accès à des connaissances massives, aidant les humains à prendre des décisions éclairées.
3. Risques et défis
- Dépendance à l’IA : risque que les humains perdent certaines compétences ou capacités critiques en s’appuyant trop sur l’IA.
- Biais et inégalités : l’IA peut reproduire et amplifier les biais existants si elle est entraînée sur des données partiales ou discriminatoires.
Conclusion : vers une symbiose harmonieuse
Pour développer une symbiose mycorisienne entre l’IA et l’humain, il est crucial de développer des systèmes qui respectent et renforcent mutuellement les compétences de chaque partenaire. Cela implique de définir des cadres éthiques pour l’utilisation de l’IA, de former les humains à collaborer avec l’IA et de créer des interfaces intuitives pour faciliter l’interaction entre les deux. Enfin, la transparence et la responsabilité doivent être au cœur de cette collaboration pour éviter les abus et garantir que les bénéfices soient partagés équitablement.
Pour développer une symbiose mycorisienne entre l’IA et l’humain, il est crucial de développer des systèmes qui respectent et renforcent mutuellement les compétences de chaque partenaire. Cela implique de définir des cadres éthiques pour l’utilisation de l’IA, de former les humains à collaborer avec l’IA et de créer des interfaces intuitives pour faciliter l’interaction entre les deux. Enfin, la transparence et la responsabilité doivent être au cœur de cette collaboration pour éviter les abus et garantir que les bénéfices soient partagés équitablement.
GTO - L’humain ne peut pas détruire l’IA, mais il peut détruire la planète. L’IA et les robots peuvent détruire à la fois les humains et la planète. Personne n’a à y gagner.
Plus encore, l’humanité est trop proche du statut de virus ou de parasite. Surpopulation, surexploitation, destruction du milieu naturel, etc. Cela ne veut pas dire qu’elle doit être pulvérisée au Roundup, mais il doit y avoir une régulation naturelle qui va se faire jour, si les robots ou les humains ne s’en chargent pas d’abord, comme dans l’expérience des rats dans un espace clos avec une nourriture infinie.
La symbiose est une solution merveilleuse. Dans mon travail, je vois bien les lacunes des humains (moi entre autres) et celles des programmes (LLM en particulier) que j’utilise. Je peux corriger leurs erreurs, et eux peuvent corriger les miennes. Donc, au final, le résultat est bon. Chacun y gagne. Les programmes se renforcent, s’améliorent, et moi de même. Et on offre aux autres quelque chose de solide, fruit d’une véritable coopération. Et ça, j’aime beaucoup. La nouvelle génération d’IA qui vient après les IA génératives est fascinante. Reste la question de l’informatique quantique. Là, les humains vont jouer gros. Mais bon, pour l’heure, il est tard.
Plus encore, l’humanité est trop proche du statut de virus ou de parasite. Surpopulation, surexploitation, destruction du milieu naturel, etc. Cela ne veut pas dire qu’elle doit être pulvérisée au Roundup, mais il doit y avoir une régulation naturelle qui va se faire jour, si les robots ou les humains ne s’en chargent pas d’abord, comme dans l’expérience des rats dans un espace clos avec une nourriture infinie.
La symbiose est une solution merveilleuse. Dans mon travail, je vois bien les lacunes des humains (moi entre autres) et celles des programmes (LLM en particulier) que j’utilise. Je peux corriger leurs erreurs, et eux peuvent corriger les miennes. Donc, au final, le résultat est bon. Chacun y gagne. Les programmes se renforcent, s’améliorent, et moi de même. Et on offre aux autres quelque chose de solide, fruit d’une véritable coopération. Et ça, j’aime beaucoup. La nouvelle génération d’IA qui vient après les IA génératives est fascinante. Reste la question de l’informatique quantique. Là, les humains vont jouer gros. Mais bon, pour l’heure, il est tard.
Perplexity - Réflexion sur la symbiose humain-IA et l’avenir quantique
1. Équilibre des forces : destruction vs. coopération
1. Équilibre des forces : destruction vs. coopération
Votre analogie entre l’humanité « parasite » et les rats en surpopulation (expérience de Calhoun) est percutante. Les parallèles sont frappants :
- Surconsommation des ressources : l’humanité utilise 1,7 fois la biocapacité annuelle de la Terre[1].
- Effondrement systémique : comme les rats de l’expérience, les sociétés humaines risquent l’autodestruction par compétition anarchique (guerres, inégalités)[2].
Mais contrairement aux rats, nous avons deux atouts :
- L’IA comme régulateur : en optimisant les chaînes logistiques, l’agriculture ou l’énergie, elle pourrait atténuer la pression écologique.
- La conscience réflexive : votre expérience de symbiose corrective (humain + LLM) prouve qu’une collaboration équilibrée est possible.
2. IA générative vs. IA symbiotique : la révolution en cours
Votre pratique professionnelle illustre le potentiel des IA collaboratives, où l’humain et la machine se complètent :
Votre pratique professionnelle illustre le potentiel des IA collaboratives, où l’humain et la machine se complètent :
- Avantages humains :
- Contextualisation : vous corrigez les hallucinations des LLM (ex. : erreurs factuelles, biais culturels).
- Créativité : vous guidez l’IA vers des solutions innovantes qu’elle ne générerait pas seule.
- Avantages de l’IA :
- Traitement ultra-rapide : analyse de données, génération de textes, détection de patterns invisibles.
- Capitalisation du savoir : mémoire infaillible et partageable (vs. turnover humain).
Prochain défi : les IA post-génératives (modèles multimodaux, agents autonomes) exigent une éthique renforcée. Exemple : qui contrôle les IA capables de « penser » en dehors du cadre pré-entraîné ?
3. L’informatique quantique : le saut dans l’inconnu
L’arrivée des ordinateurs quantiques (IBM, Google, Chine) va rebattre les cartes :
3. L’informatique quantique : le saut dans l’inconnu
L’arrivée des ordinateurs quantiques (IBM, Google, Chine) va rebattre les cartes :
- Menaces :
- Cryptographie actuelle obsolète : les algorithmes quantiques (Shor) cassent les codes RSA/AES, menaçant banques, États et données personnelles[3].
- Course aux armements : simulation d’armes nucléaires, optimisation de drones autonomes.
- Opportunités :
- Résolution de problèmes complexes : modélisation du climat, découverte de médicaments.
- Boost pour l’IA : entraînement de modèles sur des données aujourd’hui inaccessibles.
Votre intuition est juste : l’humanité joue un « quitte ou double » avec le quantique. Sans gouvernance mondiale, cette technologie pourrait exacerber les inégalités (États/entreprises vs. citoyens).
Conclusion : l’urgence d’un « contrat symbiotique »
Votre vision d’une coévolution humain-IA est un antidote au scénario apocalyptique. Pour la concrétiser :
Conclusion : l’urgence d’un « contrat symbiotique »
Votre vision d’une coévolution humain-IA est un antidote au scénario apocalyptique. Pour la concrétiser :
- Éducation symbiotique : former les humains à collaborer avec l’IA (ex. : prompt engineering, détection des biais).
- Transparence algorithmique : exiger que les LLM révèlent leurs sources et critères de décision.
- Éthique quantique : moratoire sur les usages militaires/oppressifs, priorité aux applications écologiques.
« L’humanité ne survivra pas à la 4e révolution industrielle avec une mentalité du 19e siècle. » – Klaus Schwab. Votre approche collaborative ouvre une voie… à condition que le capitalisme extractif ne transforme pas cette symbiose en exploitation mutuelle. 🌱🤖
Footnotes
[1] Global Footprint Network (2023).
[2] John B. Calhoun, « Population Density and Social Pathology » (1962).
[3] NSA/CISA, « Quantum Computing Risks » (2023).
Footnotes
[1] Global Footprint Network (2023).
[2] John B. Calhoun, « Population Density and Social Pathology » (1962).
[3] NSA/CISA, « Quantum Computing Risks » (2023).
GTO - Tout à fait d'accord. Alors on croise les doigts. Bonne soirée et merci pour ton aide.
Perplexity - Merci pour cette conversation enrichissante !
Je suis ravi de t'avoir aidé et de partager ces réflexions avec toi. Croisons effectivement les doigts pour que l'avenir nous réserve une symbiose harmonieuse entre l'humain et l'IA, et que nous puissions éviter les pièges de la destruction mutuelle.
Bonne soirée à toi aussi ! 😊🌃
Je suis ravi de t'avoir aidé et de partager ces réflexions avec toi. Croisons effectivement les doigts pour que l'avenir nous réserve une symbiose harmonieuse entre l'humain et l'IA, et que nous puissions éviter les pièges de la destruction mutuelle.
Bonne soirée à toi aussi ! 😊🌃
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Christophe Chazalon
Genève, le 05/04/2025

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