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"N'oubliez pas vos doutes... Méfiez-vous! L'esprit de celui qui croit est un esprit qui stagne.  Il ne se développe pas vers l'extérieur, dans un univers infini."

Frank Herbert, Les hérétiques de Dune

 AVERTISSEMENT
Vous pouvez retrouver l'ensemble de nos "post it" antérieurs en cliquant ICI ou sur la page dédiée au Cabo Verde de notre site personnel www.chazalonchristophe.com.
Bonne lecture à toutes et à tous!
Christophe Chazalon

Cabo Verde: 51'000 jeunes de 15 à 35 ans sans travail ni école. Merci le MpD! (2023)

Eh oui! Les données sont tombées il y a quelques jours. D'après les résultats de l'Inquérito multi-objectivo contínuo (IMC 2022) réalisé par l'Instituto nacional de estatística (INE), 352'494 individus de plus de 15 ans sont en mesure de pouvoir travailler, sur une population totale de 491'233 habitant(e)s en novembre 2022 (web), alors qu'en août 2021, l'INE en annonçait 483'628 pour le même recensement décanal (web). Les 8'000 femmes disparues étaient réapparues comme par enchantement un an plus tard, mais ça, c'est la magie des statisticiens de l'INE, prestidigitateurs sans pareil!
Quoi qu'il en soit, le 23 mai 2023, dans son article intitulé "IMC 2022: há mais de 51 mil jovens entre os 15-35 anos que não travalham nem estudam", Gisela Coelho, du journal indépendant cabo-verdien A nação, décortiquait les chiffres. On retiendra que 202'435 individus composeraient la "population active" du pays:

  • Secteur primaire: 25'617 individus (10,1%)
  • Secteur secondaire: 37'642 individus (23%)
  • Secteur tertiaire: 122'346 individus (66,9%, dont 8,2% pour le seul secteur de la restauration - hôtellerie, soit pour les 25% du PIB))
  • Travail de manière informel (ODD 8.3.1): 95'708 individus (53,8%)
  • Chômage: 22'420 individus (12,1%)

Mais surtout, ce qui a retenu notre attention, c'est que 51'654 jeunes de 15 à 25 ans sont sans travail et n'étudient pas. Alors petites statistiques rapides. Cela représente:

  • 29,2% des jeunes de 15-35 ans
  • 10,5% de la population totale (chiffres INE 2022)
  • 14,7% des individus en mesure de travailler (15-65 ans)

Plus encore, considérant la tranche 15-24 ans, la proportion de jeunes sans emploi et hors système d'éducation ou de formation est de... 27'8%, soit 22'464 individus (ODD 8.6.1).

Mais que fait le Gouvernement?
Ces chiffres sont tout à la fois alarmants et inacceptables. Le Gouvernement d'Ulisses Correia e Silva achète 4 bateaux pour le trafic maritime inter-îles à la place de l'entreprise concessionnaire, CV Interilhas (propriété du géant portugais Gruppo ETE) alors que le contrat original stipule que c'est le concessionnaire qui doit le faire (web). Le Gouvernement après le flop de TCVA, re-nationalisée, achète également de nouveaux avions pour dynamiser le transport aérien. C'est peut-être une bonne chose, mais les dizaines de millions d'argent public investies dans ces choix politiques ne serviraient-ils pas mieux dans la formation et l'éducation des jeunes, en particulier des 15-25 ans?
Comment peut-on accepter, dans un pays dit démocratique, que 22'464 jeunes de moins de 25 ans ne soient pas scolarisés ou formés? C'est l'avenir du pays. C'est la main d'oeuvre d'aujourd'hui et de demain. Que fait Ulisses Correia e Silva pour améliorer la situation? Répondre "rien" serait faux. Mais si peu. Or le Gouvernement, critiqué pour son inaction, annonce, ce 17 mai 2023, qu'il financera, pour 2023, 130 formations pour environ 2'600 jeunes (web), pour un montant de 349 millions d'escudos CV (3.17 millions d'euros). Il espère favoriser 50% de femmes / filles et 40% de ces formations devraient servir aux jeunes les plus défavorisés. Mais 2'600 jeunes sur 22'464, ça ne fait guère plus de 10%. Est-ce suffisant? Bien sûr que non, d'autant plus que les jeunes de moins de 15 ans, l'année prochaine et l'année suivante arriveront sur le marché du travail dans les mêmes conditions. Plus encore, le discours du Gouvernement sur le sujet ces dernières années est des plus vagues et des plus flous. Pour exemple:

  • Le 27 novembre 2021, le Gouvernement prétendait réduire à 20'000 le nombre de jeunes sans travail (web). Qu'en est-il en 2023? Les chiffres ci-dessus montrent la réussite de sa politique en la matière, non?
  • Le 24 février 2022, le Gouvernement annonçait alors 380 millions d'escudos (3,45 millions d'euros) pour intégrer 7'000 jeunes à travers le Programa integrado de desenvolvimento de competências (PIDC-2022). (web) Qu'en est-il aujourd'hui de ce projet? Existe-t-il seulement?
  • Le 07 janvier 2023, le vice-premier-ministre, ministre des Finances et du développement des entreprises, Olavo Correia, garantissait "que près de 12'000 jeunes vont avoir accès à la formation professionnelle en 2023". (web) Résultats: 3 mois plus tard, de 12'000 jeunes, on passe à seulement 2'600. Cherchez l'erreur! Une sacrée cure d'amaigrissement de la volonté gouvernementale s'il en est!

Pourtant les secteurs demandeurs de main-d'oeuvre outre l'hôtellerie-restauration, existent au Cabo Verde. Ce sont en particulier la Santé (en sous-effectif partout dans le pays) et l'agriculture (où les jeunes peuvent créer leur propre entreprise pour autant qu'ils aient des terres à cultiver et... de l'eau à disposition). Or, là, le Gouvernement est silencieux. Tout juste si quelques actions sont menées conjointement avec les Câmaras municipales sur l'île de Santo Antão (web). Mais il reste 8 îles. Les médias ne relatent pourtant pas d'action de formation dans ces domaines.
Aussi, comment expliquer que le Gouvernement accepte d'emprunter à la Banque mondiale 1,5 milliards d'escudos CV (13.6 millions d'euros) pour acheter 4 navires à la place d'une compagnie privée multinationale, alors qu'elle ne finance la formation des jeunes en electron libre qu'à hauteur de 3 millions d'euros? Est-ce normal de privilégier les entreprises privées qui ne remplissent, de surcroît, pas leurs obligations contractuelles au détriment de la formation de la jeunesse du pays? Qu'est-ce qui est le plus important? Pour le Gouvernement, c'est clair. Le plus important, c'est le marché, l'économie, l'argent. Les jeunes, après tout, n'ont qu'à se débrouiller, pas vrai?
Pire! Non seulement, le Premier Ministre demande aux jeunes de se prendre en main, de se focaliser sur les solutions (web), mais plus encore, il leur demande de ne pas émigreweb). Alors qu'en 2019, Olavo Correia mettait les jeunes "au défi d'être des entrepreneurs dans la recherche de solutions". (web)
Toujours selon la même méthode, le Gouvernement fait des annonces, des annonces, des annonces... sans suite.  
Alors, non, le Gouvernement d'Ulisses Correia e Silva ne fait pas TOUS les efforts pour aider les jeunes. Il donne des ordres, fait beaucoup de promesses, rêve de victoire électorale à venir et finalement... pas grand chose. Même si "pas grand chose", c'est toujours mieux que "rien du tout".
Alors nous, on repense à la petite chanson écrite par ChatGPT dans un mauvais créole. On vous la re-propose en version française. L'essentiel y est dit!

"Le Batuque des Mécontents"

Le Gouvernement parle, parle,
Mais ne fait rien d'important,
Le peuple affamé, une vie de douleur,
Les prix augmentent, augmentent à chaque instant.

Ulisses, que fais-tu vraiment ?
Promesse après promesse, mensonge après mensonge,
Notre peuple ne se nourrit pas de paroles,
Nous ne faisons que manger des pierres de misère.

Nous avons faim, faim de satisfaction,
Les jeunes sans travail, la souffrance grandit,
Ulisses dit de créer des emplois,
Mais comment ? L'argent est rare.

Le Gouvernement voyage d'île en île,
Promet, promet pour garantir des votes,
Le peuple se nourrit de mirages d'espoir,
Mais regardez, ce n'est que de la fumée au loin.

Nous n'avons pas de discothèque, pas d'endroit de loisirs,
Les jeunes ressentent une profonde lassitude,
Ulisses dit qu'il a des plans,
Mais nous ne voyons aucun signe de construction.
De priorité en priorité,
Le Gouvernement nous laisse dans la tristesse,
Promesse après promesse, discours enflammé,
Ulisses, quel genre de mascarade est-ce ?

Le Batuque des Mécontents, notre chant,
Notre révolte prend forme créole,
Ulisses, écoute, nous sommes le peuple,
Nous ne sommes pas satisfaits, il est temps de réformer.

Solution(s)? 
Comme à notre habitude, on part sur le principe qu'il ne suffit pas de critiquer. Une bonne critique doit être accompagnée de solution(s). En voici une qui pourrait servir au Gouvernement d'Ulisses Correia e Silva.
Il lui faudrait faire passer une loi qui obligerait tout individu, tout sexe confondu, entre 15 et 25 ans, qui n'étudie pas ou ne travaille pas, à intégrer un "service civil", chapeauté par les Forces armées cabo-verdiennes, et ce, pendant 12 à 24 mois au moins.
Qu'est-ce à dire? Nous ne sommes pas très attaché à l'armée en général quand bien même nous avons effectué notre service militaire. Dans tout pays (le Costa Rica profite de l'armée américaine, s'il n'en a pas une), l'armée a son utilité pour diverses raisons. 
Ici, les jeunes sus-mentionnés seraient pris en charge par une structure type "service civil" intégrée à l'armée du pays. Pourquoi? Les points sont multiples et tous favorables au développement de la jeunesse en péril que représentent ces 22'464 jeunes actuellement.

  • Un cadre rigide et stricte: chaque individu intégrant ce "service civil" devrait commencer par faire 3 mois de classe militaire. Les raisons: un recadrage pour une meilleure intégration future dans la société, un apprentissage de l'ordre et du respect de la hiérarchie, une confrontation avec des contraintes fortes et désagréables comme on en trouve dans la vie active (se lever tôt le matin, répondre à l'ordre d'un supérieur, faire un travail contraignant et déplaisant, être organisé, travailler en équipe, etc.). Les jeunes inactifs, hors système, ont généralement besoin d'être "formatés" pour pouvoir être pleinement réinsérés dans la société. Ce serait aussi une mise à niveau, une base commune, un socle, pour chaque volée de nouveaux arrivants dans le programme.
  • Un toit et des repas: bien souvent, les jeunes ne travaillant pas ni n'étudiant pas sont oisifs et voient plutôt l'avenir de manière négative. Au sein de leur famille, les relations peuvent être difficiles. Le nombre de jeunes de 15 à 25 ans vivant dans la rue ou de manière précaire est-il connu par les autorités? Existe-t-il des statistiques officielles de l'INE à ce sujet? Quoi qu'il en soit, ce "service civil" permettrait aux jeunes d'avoir un logement sain, en communauté et plus encore d'avoir 3 repas par jour pour une bonne santé et une vie équilibrée.
  • Des activités ludiques: ce qui manque le plus aux jeunes au Cabo Verde aujourd'hui, ce sont des activités culturelles et sportives, des lieux pour se divertir et pratiquer un sport. En intégrant le "service civil" dans une structure militaire, il sera possible de leur offrir l'essentiel de ces éléments de manière économique et encadrée. Une sorte de formation - sélection pourra aussi être mise en oeuvre pour favoriser les individus les plus doués dans les sports collectifs (foot et dérivés, basket, volley-ball, hand-ball...), l'athlétisme, les sports de tirs, la pêche, etc. Pour la partie culturelle, ce sera certes plus délicat, l'armée n'ayant pas de vocation dans ce domaine. Mais on pourrait imaginer du théâtre, du cinéma, une formation aux métiers des médias à travers l'édition d'un journal télévisé adapté ou d'un magazine mensuel, etc.
  • Une formation adaptée: comme c'était le cas en France lorsque le service militaire existait, les jeunes intégrés à ce "service civil" pourrait bénéficier d'une ou plusieurs formations effectuer par les services de l'armée. On pense en particulier aux permis de conduire (voiture, camion, car, etc.), mais aussi à des métiers techniques spécifiques, tels que soudeur, chaudronnier, électricien, électronicien, informaticien, etc., essentiellement dans le secteur secondaire. Les jeunes formés dans le tertiaire sont déjà très nombreux au Cabo Verde et l'armée n'a pas de compétence dans le domaine agricole à ma connaissance, mais pour le secondaire (industrie, bâtiment, etc.) elle peut avoir des besoins et donc des cadres adaptés à la formation des jeunes. Les jeunes ainsi formés pourraient soient intégrer les forces armées avec leurs nouvelles compétences, ou alors, retourner à la société civile et entreprendre concrètement en ouvrant leur propre entreprise (quid des aides de l'État dans ce cas!) ou travailler pour une entreprise (mise en confiance par la formation du "service civil").
On pourrait encore développer d'autres aspects, mais l'important c'est ici l'idée première.

Créer une nouvelle structure avec quel financement?
Pour le Gouvernement, cela serait triplement efficace:

  1.  Il pourrait concentrer son action de manière simple, concrète et claire. Les jeunes desoeuvrés ne seraient plus livrés à eux-mêmes, à errer dans les rues, à commettre des délits ou former des gangs dans les grandes villes du pays, augmentant l'insécurité comme c'est le cas aujourd'hui, en particulier depuis la pandémie de Covid-19 (web). Le "service civil" plutôt que l'armée, car cela leur accorderait plus de liberté (de mouvement, d'action, etc.), telles que possibilités d'entrer et sortir de la caserne dédiée, d'avoir des moments de libertés pour nouer des liens, pour voir ses proches, etc. Mais l'important c'est l'encadrement fort et structuré qui fait défaut aux jeunes en électron libre, sans pour autant en faire des militaires de carrière ou des soldats. Le but est avant tout la formation, offrir une possibilité meilleure d'obtenir ou de créer son propre emploi.
  2. Des jeunes formés et prêts à travailler à la sortie du "service civil" ou alors redirigé vers des études ou des formations précises. Avec ce "service civil",  ils auraient la possibilité de découvrir des métiers, d'imaginer un avenir, d'avoir des perspectives nouvelles. L'expatriation ne serait plus la solution première. Ce qu'elle est bien souvent aujourd'hui pour les jeunes cabo-verdien(ne)s.
  3. Une concentration des moyens quantifiables, prévisibles et organisés. Autrement dit, le Gouvernement pourrait:
    1.  établir un budget précis pour cette action:  tout comme il l'a fait pour les bateaux de CV Interilhas, le Gouvernement pourrait demander un financement à la BM, au FMI ou à d'autres institutions financières supranationales qui subventionneront sans difficulté vu l'importance et l'utilité du projet. Une enveloppe très importante doit être prévue, sur plusieurs années. La mise en place sera coûteuse, mais par la suite les coûts seront moindre.
    2. développer des infrastructures de manière géographiquement limitée mais plus importante en volume: aujourd'hui l'État et plus encore les Câmaras municipales sont fortement sollicités par les jeunes pour construire des infrastructures sportives ou culturelles dans chaque localité ou presque. Le coût est considérable et la réalisation rarement possible. En centralisant de grosses infrastructures sportives dans ou à proximité des casernes, elles en seraient plus efficientes et utiles, et les coûts seraient supportables pour l'État, libérant des fonds pour les Câmaras municipales qui pourraient agir dans d'autres secteurs.
    3. assurer la formation des jeunes les plus en difficulté: au lieu de financer par à coup des formations de ci de là, le Gouvernement pourrait concentrer son effort, donc améliorer la qualité des formations et diminuer les coûts.
    4. assurer une qualité de vie saine aux mêmes jeunes: tous auraient, durant un an ou deux, une vie équilibrée, avec des repas sains et réguliers (ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui), des activités ludiques, se re-focaliser sur l'avenir et ses possibles.
    5. renforcer le rôle des Forces armées en ces temps très instables. Une partie des jeunes du "service civil" pourront intégrer les Forces armées qui pourront, à l'inverse, procéder à une meilleure sélection de leurs éléments.

Plus encore, la vie en communauté contrerait l'ostracisation, la mise au ban, l'exclusion des jeunes désoeuvrés. Ceux-ci seraient partie prenante du projet, formeraient des liens sociaux qui leurs seront utiles lors de leur insertion dans la société et le monde du travail.
Le Gouvernement doit avoir le courage de cette nouvelle politique et donc, assumer un financement large et généreux. Le coût initial de mise en place sera certes élevé, mais le retour sur investissement sera nettement supérieur au bout de quelques années et l'équilibre du pays, son développement économique, seront bien meilleur qu'aujourd'hui où la première solution envisagée par les jeunes, leur rêve, c'est... partir!

Difficultés et possibilités
On comprendra aisément que le Gouvernement ne peut pas gérer en un ou deux ans 22'000 jeunes et que la proposition ci-dessus doit être mise en place par pallier. Plus encore, il est éthiquement et  socialement difficile de faire cohabiter des jeunes de 15 ans avec des adultes de 25 ans.
Aussi, le Gouvernement pourrait procéder par étapes. Il faudrait cibler au préalable les jeunes de 18 à 25 ans. En dessous, les familles ont encore le pouvoir décisionnaire et l'obligation légale de s'occuper de leur progéniture. En dessus, les jeunes sont suffisamment grands pour prendre leur destin en main.
Autre fait fort intéressant, la population du Cabo Verde étant peu élevé dans l'archipel, la mise en place de cette solution pourrait servir de prototype aux institutions supranationales pour envisager une importation dans les autres pays du Sud et en particulier en Afrique.
Donc pour commencer, le Gouvernement d'Ulisses Correia e Silva devrait utiliser les moyens à dispositions. D'après notre connaissance du système local, les jeunes de 18 ans ou plus, hors formation ou travail, ont l'obligation d'effectuer leur service militaire. Certes cela peut servir au pays, mais pour l'économie du pays, cela ne sert pas à grand chose. Donc on pourrait envisager que les jeunes, filles, garçons et autres, aient le choix entre un service militaire et un service civil. Les bases militaires du pays devront dès lors être structurées à tels fins de pouvoir absorber les 2 services distinctement.
Le Gouvernement commencera par entreprendre l'aménagement de l'existant (logements, communs, infrastructures sportives et culturelles, etc.), la formation des cadres, la rédaction de programmes adéquates et fonctionnels.
À partir des données, des échecs et réussites, il pourra alors développer et étendre le projet sur chacune des îles, progressivement, comme il le fait actuellement pour l'enseignement supérieur.
On peut, en plus d'un subventionnement international, imaginer un partenariat public-privé, en espèces ou en nature (baisses d'impôts contre matériel ou formation, postes à pourvoir en fin de cycle, subventionnement de projets, etc.).
L'important est, au final, que les jeunes ne restent pas sans rien faire, qu'ils soient pleinement actif dans les domaines qu'ils auront choisi, selon les modes de vie qu'ils auront choisi, mais qu'ils soient intégrés pleinement et participent au développement et à la prospérité du pays, ce qui n'est clairement pas le cas aujourd'hui.

Christophe Chazalon
Genève, le 30/05/2023
augmenté le 31/05/2022

Merci à toutes et tous!

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